Algérie

EDITO : Désormais, les caisses sont vides !



EDITO : Désormais, les caisses sont vides !
La vérité est toujours bonne à dire, Ouyahia semble en faire son adage pour communiquer et mieux se faire comprendre. Hier, à la chambre basse, face aux parlementaires, il n'a point pris des gants pour s'exprimer en usant de cette dernière pour débattre plus particulièrement le volet économique qui vire au rouge et a tant besoin de nouvelles mesures pour le redresser. En ce sens et en présentant le programme d'action de son gouvernement, ce dernier n'est pas allé par mille chemins pour parler des finances de l'Etat, salement minées par une crise économique si persistante dont le pays oppose une résistance sans faille depuis trois années déjà, tout en éloignant le recours à l'endettement extérieur et à la planche à billets. A ce sujet, le chef du gouvernement a adopté un langage franc, et été plus que clair face aux députés, il a annoncé que les caisses du fonds de régulation des recettes sont désormais vides, le pauvre « FFR » est épuisé depuis le mois de février de l'année en cours, ses réserves de change ont fini par fondre de moitié, en passant de 20 milliards de dollars en 2014 à près de 100 milliards à présent. Aujourd'hui, l'Algérie a besoin de 200 milliards de dollars par an, pour combler le déficit budgétaire enregistré. Des mesures d'urgence s'imposent, pour préserver l'économie nationale, maintenir la protection des démunis et poursuivre le développement du pays. Pour pallier à cette situation financière si difficile, le premier ministre propose le mode de financement non conventionnel, qui a fait ses preuves au sein de pays développés dont les USA, le Japon et l'Angleterre qui l'ont appliqué avec succès. Ce type de financement, demeure l'unique recours pour sauver le pays de l'impasse financière qu'il traverse et ne peut que lui éviter de tendre la main au ?FMI, et surtout permettre aux caisses de respirer à l'attente d'être renfloués par la rente pétrolière dont le prix du Brent est toujours maintenu à 55 dollars le baril.


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