Tout compte fait et après tant d'échos les pointant du doigt, les résultats du scrutin du 23 Novembre dernier, tendent déjà vers leur validation, malgré les multiples recours des partis dénonçant certains dépassements. Ils risquent fort de ne point trop changer, et semblent répondre déjà à une vieille maxime de chez nous, celle ?'de la vache qui a été bien couplée, et le taureau qui a été déjà ramené à son étable ?'. Ainsi, les mécontents, comme les absents, ont toujours tort et n'ont qu'à attendre la prochaine mascarade, dans 05 petites années qui ne seront pas aussi longues. Certes, la fraude supposée régner en maitresse dans les urnes, et les procès-verbaux ?'magiques'', supposés également ne pas refléter la véracité des chiffres, ne sont que des fabulations de certains contestataires, qui rejettent en bloc le choix du peuple, selon les déclarations de certains chefs de partis, si heureux de rafler la mise, et si émus de la confiance des bonnes gens qui ne peuvent et ne savent point les trahir depuis tant de temps. Quant aux protestataires qui n'ont pu être élus, ils ont le droit de produire tous les recours possibles, apporter toutes les preuves nécessaires pour justifier les bavures commises, projeter toutes les vidéos filmées lors du déroulement du vote et crier haut et fort à qui veut l'entendre, que la transparence du jeu électoral a été absente et que l'opacité était fort présente. Malheureusement, cette guéguerre intestine pour le partage des futurs strapontins des APC et des APW, parait de visu, n'être qu'une perte de temps pour les protagonistes, surtout pour les gagnants qui n'ont que faire d'elle et se voient déjà siéger au sein des mairies et des prefectures, mais qui reste si utile et énormément précieuse pour le reste des adversaires, qui croient encore et toujours à la démocratie, à ses valeurs, et surtout à l'Etat de droit et ses principes. Ces malheureux derniers attestent à l'unanimité , que le scrutin n'a été encore qu'une autre mascarade électorale où tous les interdits étaient possibles et l'impensable se pensait et se permettait de se réaliser, malgré son bannissement par les lois de la République, qui n'est point à plaindre, mais que des citoyens ne font que transgresser d'une occasion à l'autre.
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Posté Le : 26/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Ammar
Source : www.reflexiondz.net