Edito

Des hommes qui fabriquent l’espoir Bien sûr qu’ils sont une majorité écrasante excédée, dégoûtée par toutes ces pratiques qui squattent le système et qui, à coup de corruption, de passe-droits, de clientélisme, de détournement de deniers publics et d’incompétence empêchent notre pays, malgré une paix retrouvée, une volonté indéfectible de l’Etat de réformer le système et une manne financière inespérée, d’être plus juste pour ses citoyens et de créer de la richesse pour leur bonheur. Bien sûr qu’ils sont désespérés, et peut-être, à leur tête, certains hauts responsables de l’Etat, mais pour exister, et par devoir premier de citoyenneté, ils sont des milliers à refuser de vivre sans espoir et à croire qu’il est possible et nécessaire de travailler, de là où ils sont, à donner plus de clarté et plus d’espérance à nos citoyens pour un devenir meilleur. Comment peut-il en être autrement quand on sait que l’histoire des nations va dans ce sens, que ceux qui s’enrichissent en appauvrissant le pays n’ont comme perspective pour ce dernier que de l’appauvrir et le déstabiliser. Ils sont nombreux ceux qui, sans éclats, travaillent dans l’ombre, le plus souvent, pour rendre le sourire perdu à nos enfants de Ramka, de Bentalha, de Raïs et de tant d’autres contrées de notre pays. Ils ne parlent pas trop mais agissent avec efficacité pour accomplir un travail peu reconnu et pour lequel ils ne sont, souvent, pas assez bien payés. Ces hommes et ces femmes sont sur le terrain dans toutes les wilayas du pays et tentent de concrétiser, contre vents et marées, les programmes de la relance économique et de la consolidation de la croissance du président de la République. Pour les avoir touchés, pour les avoir vus à l’œuvre durant nos nombreuses missions dans la wilaya de Relizane, nous leur rendons un hommage particulier; à leur tête ces chefs de daïra de Ramka et d’Aïn Tarik, des moudjahids, pour leur contribution au développement et à la paix à l’instar de tous ceux, nombreux, qui, dans le domaine des forêts, de l’hydraulique, de l’agriculture, des travaux publics, de l’habitat, de la culture et de la PME, et grâce à la présence sur le terrain des forces armées républicaines, ont métamorphosé la wilaya et la préparent à jouer son rôle de véritable carrefour pour l’action du développement. Ces hommes et ces femmes, nous en sommes convaincus, sont autant d’arbres qui tirent leur sève de racines profondes pour des lendemains luxuriants malgré la sécheresse des plantes parasites sans racines, appelées, tôt ou tard, à mourir. Abdou Ghalem