Algérie

Edition



Karim Akouche publie «Les baisers du fantôme» C’est un roman, un nouveau-né dans la littérature algérienne. «Les baisers du fantôme» est sorti le 10 août dernier. Mais c’est surtout le premier bébé de Karim Akouche, lequel a été publié par la maison d’édition Pax In Terris. Akouche est un jeune auteur algérien qui fait avec «Les baisers du fantôme» une entrée fracassante dans le métier de l’écriture. Ce premier roman est très séduisant par le sujet qui est une extraordinaire et bouleversante ode à l’Amour blessé à mort par les fanatiques de tous ordres. Le style, profus jusqu’à l’exceptionnel, conduit le lecteur par les descriptions minutieuses étonnamment riches qui font penser à Proust, à la complicité des sentiments. C’est aussi une implacable accusation qui pèse sur ceux qui perpétuent, dans la préhistoire encore présente de notre humanité et toutes les formes de barbarie. Karim Akouche est originaire d’un petit village niché dans une vallée protégée majestueusement par les imposantes montagnes kabyles. Je vis en France depuis six ans. Il a quitté l’Algérie il y a six ans. Il est ingénieur de formation en conception mécanique. Agé de 29 ans, il est poète et romancier. Pour lui, «la fiction se nourrit de faits réels. C’est comme l’abstrait dans la peinture, son existence le doit à l’art concret. On ne peut pas créer une œuvre d’esprit sans toucher à l’esprit humain, sans sonder l’âme humaine. Pour être plus précis: la littérature est la combinaison du vécu et de l’imaginaire». D’ailleurs, il le fait dire à un de ses personnages dès les premières lignes de son roman: «Je me souviendrai le restant de ma vie de ces mots que tu as murmurés au creux de mon oreille, la veille de notre mariage, dans un sourire plus beau que la lune, tes yeux magnifiques, comme deux agates, éclairés par l’abat-jour. Yaniv, j’espère que je ne te survivrai pas, que je ne boirai pas après toi, que je n’aurai pas à dormir seule, quand à ma gauche il y aura le gouffre de ton absence, quand me manquera ton corps chaud et protecteur... M.N.


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