Parrainé par le président de la République, le Festival de la chanson arabede Djemila, dans sa 5e édition, qui est placé cette année sous la slogan « ElQods capitale éternelle de la culture arabe », a débuté, mercredi dernier, surle site historique, en présence des autorités locales.
Le coup de starter a été donné par lecélèbre ballet Caracalla qui n'estplus à présenter. Ce dernier a drainéla grande foule. Notons que latroupe en question, constituée d'artistes dediverses nationalités, dirigée par le célèbrechorégraphe Abdelhalim Cracalla, qui seproduit sur les mêmes planches pour latroisième fois (la 2e et la 4e édition), connaîttrès bien les lieux. Les retrouvailles entre leballet qui s'est de fort belle manière illustrélors de ses passages et un public avide despectacle artistique raffiné, ont étéémouvantes. Comme à l'accoutumée, unebelle mélodie, des couleurs, des costumesriches et des corps magnifiques, dans unechorégraphie réglée comme du papier àmusique, a tenu en haleine les spectateurs.Edhayaâ (le Village), une production dumaître chorégraphe libanais, AbdelhalimCarracalla, avec la coopération de AlissarCaracalla, a été mise en scène par IvanCaracalla, sur une musique de l'IranienMohamed Rédha Alighouli réunissantplusieurs artistes de renommée. Pendant plusde deux heures, l'oeuvre raconte une histoired'amour impossible entre Leïla interprétéepar Hélène Lahoud, et un jeune d'un autrequartier où tout le monde était contre leurmariage, mais le spectacle s'achève dans unhappy end. Ce conte qui est un message àtous les Arabes, et aux Libanais enparticulier, à cause des tiraillementspolitiques dans un même pays, a été très bienapprécié par un public venu nombreuxadmirer la grâce des acteurs et la beauté deleurs tenues.La soirée du jeudi, qui a débuté avec plusd'une heure de retard, a été dans sa premièrepartie 100% palestinienne. Le groupe Assaeldes arts populaires palestiniens, créé en 1994avec 40 artistes tous Palestiniens spécialistesen danse folklorique et traditionnelle, a, lemoins qu'on puisse dire, épaté les présents.Alliant le mouvement synchronisé avec laparole, la troupe qui découvre le beau publicde Cuicul ouvre le bal avec Allah yemsikoumbelkheir et enchaîne avec plusieurs chantspatriotiques. Sur une debka palestinienne, latroupe passe le témoin à la jeune super star2004, Ammar Hassen, se produisant pour lapremière fois une Algérie. El Bahria ya raïs,Falestine arabia, Ya Qods de Faïrouz,Nesma aâlia El Haoua, Aâli Guara de Assalont fait vibrer le public surchauffé. Dans saseconde partie, le rappeur bônois, LotfiDouble Kanon, entre en scène. Heureuxd'être encore une fois à Djemila, Lotfi crée lasurprise de la soirée en interprétant un duoimprovisé avec Ammar, une de ses chansonssur la Palestine qui a fait rapidement rentrerle public dans le bain. Ce dernier enchaîneratitre après titre dont Le Costume, Wili Wili,Ah Ya Lebhar, en vrai professionnel, ilmaîtrise son spectacle et son public. A uneheure et demie du matin, Lotfi clôture ladeuxième soirée du festival et envoie tout lemonde se coucher.
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Posté Le : 08/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Leïla Benani
Source : www.elwatan.com