Algérie

« Eddalil » du cinéaste algérien Amor Hakkar à l'affiche



« Eddalil » du cinéaste algérien Amor Hakkar à l'affiche
Le film « Eddalil » (La Preuve) du cinéaste algérien, Amor Hakkar, était, dimanche dernier, à l'affiche à la salle Maghreb d'Oran dans le cadre des visionnages des longs métrages en compétition au 8e Festival international d'Oran du film arabe. La stérilité masculine constitue la problématique centrale de l'?uvre qui aborde, également, les thématiques d'ordre social comme l'amour, la fidélité et la famille. Salué par la critique depuis sa sortie officielle en 2014, « Eddalil » raconte l'histoire d'Ali, un chauffeur de taxi, et de sa femme, Houria, qui n'arrivent pas à avoir un enfant. Parti dans une autre ville pour tester sa fertilité, Ali se voit accusé par Fatima, une femme enceinte, d'être le père du bébé qui va naître... Les principaux comédiens distribués dans ce film sont Nabil Asli (Ali), Anya Louanchi (Houria), Zineb Ahmidou (Fatima) aux côtés de Ritage Saouli, Hichem Berdouk et Toufik Mezaache. Le réalisateur, Amor Hakkar, également co-auteur du scénario avec Florence Bouteloup, a vu son ?uvre nominée dans plusieurs festivals cinématographiques, dont celui de Dubaï (Emirats arabes unis). « Eddalil » fait suite à trois premiers longs métrages du même cinéaste, intitulés « Sale temps pour un voyou » (1992, sélection officielle aux festivals de Carthage, Tétouan et Paris), « La maison jaune » (2007, festival de Locarno, Suisse) et « Quelques jours de répit » (2010, festival de Sundance, Etats-Unis). Sa filmographie comprend aussi des courts métrages, dont « Apprends-moi à compter jusqu'à l'infini » (1990), et un documentaire intitulé « Timgad, la vie au c?ur des Aurès » qui lui valut, en 2003, une récompense au Festival « Vues d'Afrique » de Montréal. Amor Hakkar est né en 1958 à Khenchela. Arrivé en France avec ses parents à l'âge de six mois, il passe sa jeunesse à Besançon, où il suit des études scientifiques. De cette enfance, il tire « La cité des fausses notes », roman publié et primé en 2001. « Eddalil » est le deuxième et dernier long métrage représentant l'Algérie à la nouvelle édition du FIOFA qui a déjà vu la projection de « Rani Meyet » (Je suis mort) de Yacine Benhadj. Les autres pays représentés dans cette catégorie sont l'Egypte, la Syrie, la Jordanie, la Palestine, le Maroc, le Yémen, le Liban, la Tunisie et les Emirats arabes unis. Au total, douze longs métrages en compétition seront départagés par le jury présidé par le critique cinéma libanais, Ibrahim El-Aris.




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