Algérie

Economie Un symposium du CNES en septembre



Un symposium consacré à « l'économie fondée sur la connaissance » seraorganisé les 10 et 11 septembre prochain par le Conseil national économique etsocial (CNES) en partenariat avec l'institut de la Banque mondiale, a annoncéhier le président du CNES M. Mohamed Seghir Babès.Au cours d'une réunion de préparation organisée au siège du CNES à Alger,avec la participation des représentants de plusieurs départements ministériels,le président du CNES, comme à son accoutumée, n'a pas caché sa ferme intention d'atteindreles standards internationaux dans l'évaluation des politiques publiques.C'est justement dans ce cadre que le symposium sera organisé encollaboration avec les pouvoirs publics et avec la participation d'éminentsspécialistes étrangers ainsi que des partenaires onusiens. L'objectif, note M.Babès, est d'arriver à mettre sur pied un système d'évaluation basé sur lesnormes internationales. Le président du CNES annoncera que le premier rapportsera probablement élaboré le mois d'avril ou, au maximum en octobre 2008. Poury arriver, Mohamed Seghir Babès veut associer tout le monde, y compris lesjournalistes et la société civile. «C'est une réflexion très lourde » avoue leprésident du CNES en soulignant que l'objectif des réunions qui seront organiséesavant la tenue du symposium c'est de cerner au maximum les élémentspréliminaires de la problématique de « l'économie fondée sur la connaissance »qui renvoie, précise-t-il sur les ensembles régionaux, notamment les USA, leJapon, l'UE ainsi que des pays émergeants à l'instar du Mexique, le Brésil etl'Argentine qui ont fait des progrès remarquables en adoptant ce nouveauconcept. En Algérie, poursuit le président du CNES, il s'agit de mesurerquelque 60 indicateurs de la vie économique du pays.D'après un avant-projet sur « l'économie de la connaissance » élaboré parle CNES et adopté le mois de décembre 2004, l'on souligne que de plus en plus,le capital humain est reconnu comme élément central de tout processus dedéveloppement et de tout bien-être. «Il est de plus en plus reconnu que ledéveloppement économique et social pour être durable devra mobiliser toutes lespotentialités humaines et tout le savoir dont dispose un pays » note-t-on dansle rapport qui précise, pour l'exemple, que ce sont en effet les connaissancesqui ont été nécessaires pour les progrès faits dans l'agriculture, l'industrieet les services.La connaissance, soutient-on dans le même document est maintenantlargement admise comme étant une ressource particulière, un actif productifd'un nouveau genre en dépit de son existence séculaire, un gisement de créationde richesses qui se traduit par de la croissance et du développement au planmacro-économique et de la profitabilité au niveau de l'entreprise.« L'essor de l'économie du savoir se traduit par la part grandissante del'investissement immatériel, en particulier sous la forme de dépensesd'éducation, de recherche et de développement ainsi que plus largement,d'innovation tant technologique qu'organisationnelle» souligne le CNES dans sonrapport de l'économie de la connaissance.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)