Des représentants turcs de sociétés de production activant dans divers domaines ont rencontré, hier, leurs homologues de la région d'Oran pour étudier des opportunités d'affaires.Des représentants turcs de sociétés de production activant dans divers domaines ont rencontré, hier, à l'hôtel Le Méridien, leurs homologues de la région d'Oran pour étudier des opportunités d'affaires. La rencontre de type «Be to Be» a été organisée en coordination avec la CCIO qui a, auparavant, lancé des invitations à ses adhérents.L'initiative vise la relance de l'économie locale d'où, pour le président de la Chambre, le souhait d'arriver à concrétiser des projets de partenariat, ce qui n'est pas toujours évident. «Nous avons l'habitude de recevoir des délégations mais cela ne s'est pas traduit par des faits concrets», a fait remarquer Erhan Karakoc, conseiller commercial au sein de l'ambassade de Turquie à Alger lors de son allocution d'ouverture. «Soyez accrocheurs», devait-il suggérer aux entrepreneurs algériens présents avant de passer la parole aux membres de la délégation turque pour des présentations succinctes.Une vingtaine d'opérateurs couvrant des secteurs d'activités divers tels que la machinerie agricole ou industrielle, le textile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, la marbrerie se sont succédés au micro avant de passer aux contacts directs. Certaines sociétés, quoi que rares, sont déjà présentes en Algérie mais voudraient étendre leur business à Oran.C'est le cas d'une entreprise de fabrication de confiserie. Pour le reste, il s'agit d'un premier contact avec le milieu d'affaires algérien. C'est notamment le cas de Unal Rot Ve Celik Sanayi qui a suscité un intérêt particulier car cette firme produit des pièces pour automobile. Représentée pour l'occasion par son directeur commercial Abdul Gafur Ari, la firme existe depuis 44 ans et exporte vers 25 pays.Le lien a été vite établi avec l'usine Renault qui est intéressée par la mise en place d'un réseau de sous-traitance. Ce ne sont-là que des contacts préliminaires mais les possibilités existent réellement pour que les parties algériennes et turques qui sont là jusqu'au 19 novembre, puissent établir des liens durables. Le 24 novembre, une autre délégation devra effectuer le déplacement pour les mêmes raisons.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 19/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel Benachour
Source : www.elwatan.com