Depuis hier et durant deux jours, la Faculté de droit de l'Université d'Oran sise au
pôle universitaire de Belgaïd abrite un colloque
international autour du thème : «les financements alternatifs : quelles
opportunités pour l'économie algérienne ?» organisé par la Faculté des sciences
économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales. Les participants
à cette rencontre ont planché sur la problématique relative au besoin de
financement qui a poussé les pays émergents à rechercher des opportunités de
financement diverses se basant aussi bien sur les fondements théoriques de la
finance internationale que certaines thèses d'auteurs présentant ce besoin de
recherche comme une alternative à la répression financière qui handicapait
l'efficacité et la performance du système financier. L'autre axe qui a été
débattu est celui de la finance islamique qui a connu un essor depuis la
création des premières institutions internationales de financement. Ces
derniers, du fait de leurs différentes offres de par le monde, ont permis
l'émergence d'un marché islamique de capitaux financier et d'un marché
monétaire inter bancaire.
Du coup, ce système est devenu
systématiquement un élément important pour le système financier international. Concernant
l'Algérie, les spécialistes ont également abordé la question de la
stabilisation financière à la lumière des progrès enregistrés. Les intervenants
ont rappelé que vers la fin des années 1970 la dette extérieure a augmenté au-delà
de tout contrôle, et, sans le dédoublement du prix du brut au début des années 1980,
l'Algérie aurait été obligée de rééchelonner sa dette dès cette époque. La
hausse des prix de l'énergie, l'arrêt des investissements et la réduction des
dépenses courantes ont permis d'éviter la restructuration de l'économie. L'autre
constat fait par les spécialistes de la finance relève que depuis 1999, la
balance des paiements et le budget sont excédentaires et les réserves
internationales officielles ont augmenté, passant de moins d'un mois
d'importation en 1990 à plus de 24 mois à fin janvier 2003.
La dette extérieure a diminué, passant
d'environ 80% du PIB en 1993 à environ 15% en 2006. Au sommaire de la première
journée et après l'allocution du Recteur de l'Université d'Oran, une
communication a été donnée autour du développement des services financiers
islamiques, suivie d'une autre sur la crise financière : mécanismes et quels
remèdes ?
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Posté Le : 09/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com