En effet, les stagiaires, filles et garçons, pour la plupart originaires des wilayas de Boumerdès et de Tipasa, étaient en ébullition, le dialogue avec la nouvelle directrice étant rompu et les cours boycottés. A l'origine de ce ras-le-bol, une série de revendications restées insatisfaites. Celles-ci sont liées, notamment, à la perception de la bourse, l'alimentation en eau potable, l'insécurité et le manque d'équipements dans les chambres. S'agissant des garçons, ils protestent, en outre, contre leur transfert au niveau de l'EPH de Sidi Bouabida, situé à quelques mètres plus loin. Devant cette situation qui a failli dégénérer, les stagiaires, accusés par la direction de plusieurs dépassements dont l'utilisation de la force, ont été sommés par le représentant de la gendarmerie nationale de mettre fin à ce mouvement et de se soumettre à la loi.Les protestataires, tout en niant en bloc le recours à une quelconque forme de violence, annonceront leur détermination à poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de toutes leurs revendications. A signaler que des mesures ont été prises dans ce sens, comme l'introduction d'une demande auprès de l'ADE pour l'installation d'une conduite d'eau spéciale. Le chef de daïra, quant à lui, s'est engagé à suivre de près la situation et de parer au plus urgent dans le souci de désamorcer la crise. Une crise dont les prémices sont apparues il y a plus d'un mois, selon les concernés.
Posté Le : 11/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. L.
Source : www.elwatan.com