L'expert et spécialiste de la musique chaâbi, M. Abdelkader Bendamèche, a dernièrement animé une journée sur ce genre populaire de notre patrimoine musical à l'attention des journalistes, étudiants en magister. C'était une conférence-débat où ont été approchées et discutées les questions relatives à l'histoire et à l'évolution de la musique chaâbi. L'attention a été vive auprès de cet auditoire, pressenti pour promouvoir, par le support de la communication et de l'information, la promotion du chaâbi dans le futur. Dans son exposé, M. Abdelkader Bendamèche a mis l'accent sur la présence de l'espace actuel, installé par nos autorités culturelles en vue de donner un essor positif et efficace à la préservation et au développement de la musique chaâbi. Il s'agit du festival annuel consacré à ce genre musical. Il existe depuis l'année 2005. Son apport est considérable pour la promotion du chaâbi. L'orateur insiste sur son caractère national. «Grâce à ce festival, affirme M. Bendamèche, nous découvrons de véritables talents dans tous les coins d'Algérie». Des auditions sont ainsi réalisées chaque année dans l'Algérie profonde pour la sélection des participants. Pour la prochaine édition du festival national du chaâbi, les résultats de cette sélection sont déjà bien avancés. M. Bendamèche fixe les dates de cette édition 2011. «Ce sera du 17 au 23 août au Théâtre national algérien pendant le mois de Ramadhan», annonce-t-il.La journée sur la musique chaâbi, organisée à l'Ecole nationale supérieure de journalisme, ne s'est pas limitée aux seules questions-réponses. Cette rencontre a été l'occasion de donner une image beaucoup plus complète sur le patrimoine musical du chaâbi. Une imposante exposition a été mise en place. Par de grands portraits judicieusement commentés, cette exposition retrace les grandes figures de la chanson chaâbi, de Hadj M'hamed El Anka jusqu'à Amar Zahi, maîtres et professionnels. Un concert a été organisé. La révélation a été la voix du jeune Oulounis Mohamed Rafik, âgé à peine de treize ans. Il a été suivi par un récital de maître. Celui de Aït Kaci Zoheir. Médecin de formation et lauréat du Festival national du chaâbi, Aït Kaci Zoheir est la figure type du chanteur chaâbi de la jeune génération. Son style allie le classique avec de nouvelles créations, dans le respect des principes authentiques du chaâbi. Son récital, accompagné par un talentueux groupe musical, a été goûté par les présents en un infini plaisir. Cette journée a été aussi l'occasion de présenter un grand nombre d'ouvrages sur le thème de la musique chaâbi. Un stand de l'Enag a été installé pour exposer cette littérature et proposer une vente-dédicace. «Nous projetons d'organiser régulièrement des rencontres de ce genre sur les différents thèmes culturels pour nos étudiants et pour le public», déclare M. Khaled Lalaoui, chef de département à l'Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information et de la communication de Ben Aknoun.
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Posté Le : 16/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. S.
Source : www.horizons.com