Ecole Mezhoud (Tiaret) : SOS, élèves en danger

L' école Mezhoud, située dans le quartier éponyme à Tiaret, connaît de sérieux problèmes liés à un affaissement de ses fondations, des problèmes d'étanchéité, des fissures sur les murs et sur les poteaux supportant les traverses, et à un tassement du dallage.On ne cessera jamais de le répéter. Les lenteurs mises pour exécuter les programmes accentuent le danger permanent qui guette les élèves de l'école Mezhoud, située au quartier éponyme à Tiaret. Les parents d'élèves viennent une fois de plus de tirer la sonnette d'alarme, tant la situation est devenue intenable pour les 250 élèves, les enseignants et le personnel de cet établissement, qui relève, dans son volet gestion, de l'Assemblée populaire communale.
Plutôt des mouvements de protestation pacifique qui renseignent sur les craintes nourries à bon escient. Erigé en 1967, l'établissement connaît de sérieux problèmes liés à un affaissement de ses fondations, à des fissures longitudinales et obliques sur les murs, dont ceux porteurs, un tassement du dallage, aux poteaux en pierre supportant les traverses de la couverture fissurés et au problème d'étanchéité. Tous les ingrédients pour plonger ses occupants dans une inquiétude permanente.
En pénétrant dans les travées de cette école, on y a accroché des cordes comme pour alerter du danger, mais face à la curiosité des élèves, il y a de quoi craindre le pire. En 2016, nous avions rapporté dans ces mêmes colonnes les préoccupations de l'association appuyées par une expertise d'un bureau d'études pour s'ensuivre de vaines promesses de reprise de cet établissement.
L'un des trois blocs comportant 3 classes est déclassé et ampute l'école d'une bonne partie de sa capacité. De colossales enveloppes budgétaires ont été pourtant affectées aux responsables locaux au profit du secteur.
On ne sous-estime rien, les efforts déployés pour réaliser de nouvelles infrastructures ne sont plus à démontrer, mais penser à ces écoles qui croulent sous la décrépitude serait rendre d'énormes services aux citoyens et à leur progéniture. Le maire, Rabah Boutheldja, contacté, dit «avoir une réelle volonté de voler au secours de ce secteur stratégique» et explique que «ses services sont en train de peaufiner le dossier, mais qu'il faudrait faire avec les procédures».