Ecole d'El Gueddafi à Bab Ezzouar : La population locale n'en veut plus !

Sauf que plus de 5 ans après le choix du terrain, situé à  la cité Smaïl Yefsah, le projet est resté en plan. Aucune fouille n'est visible à  cet endroit : seule une plaque a été plantée sur ce terrain grillagé. Selon des indiscrétions, les Libyens auraient abandonné le projet en raison de l'espace dégagé par la wilaya : «Exigu et gêné par les immeubles de la cité populaire.»
L'abandon du terrain a, toutefois, engendré une situation désagréable pour les riverains de la cité Smaïl Yefsah : des déchets, jetés dans l'espace pourtant grillagé, s'amoncellent à  perte de vue. La population, informée de la situation désastreuse en Libye, a exprimé son rejet de ce «projet de la honte», avons-nous appris. «On n'en veut plus. Le projet, devant àªtre lancé il y a cinq ans, n'est jamais sorti de terre et c'est tant mieux. Nous n'avons cessé de réclamer la relance du projet de l'école, mais heureusement qu'il ne s'est pas concrétisé», lance un résidant de la cité Yefsah, qui assure que les autorités doivent reprendre le projet «avec un financement local».
Du mobilier urbain a également été «offert» à  la ville d'Alger par El Gueddafi, juste après le Sommet arabe d'Alger. Installés sur les grands boulevards du centre-ville, les candélabres en bois, brinquebalants, ont été vite dévissés par l'EPIC ERMA, en raison du risque qu'ils représentent pour les piétons. Un seul candélabre subsiste à  l'entrée de Tafourah, mais il n'est plus fonctionnel.