Mener un projet à terme est un exercice complexe nécessitant des compétences diverses qui vont au-delà de la maîtrise technique.«Chef de projet est une fonction qui existe bel et bien, mais le métier est quasiment absent dans ce pays», déplore Cherif Mounir, directeur général de l'école Cepam Coaching, ce qui, selon ce dernier, explique les retards, conflits et imperfections constatés dans les différents chantiers. «Parfois, le chef de chantier désigné est honnête et travaille de bonne foi, mais il n'a pas été formé pour ce métier», explique-t-il. Pour remédier à cette carence, l'école Cepam appelle les entreprises et particuliers à investir dans la formation dans le management en «Mode Projet». Durant les huit mois que dure la formation, l'école enseigne à ses élèves les outils nécessaires pour mener à bon port les projets de toutes sortes. «Désormais, l'entreprise est gérée par 5 groupes de processus et 10 domaines de connaissances. Le chef de projet doit être formé dans différentes disciplines et pas seulement dans le domaine technique. Il peut mener ses travaux dans des secteurs aussi divers que la BTPH, la communication, le tourisme ou autres. Car un ingénieur sorti de l'Ecole polytechnique est excellent dans la technique, mais pour mener le projet de construction d'une simple passerelle, il va improviser et souffrir?», poursuit le DG de l'école. Ainsi, l'école Cepam se targue de former des chefs de projet de rang mondial et qui travailleront avec le même référentiel international : celui de PMBOk (Projet management body of knowledge) qui dépend du Project management of Philadelphia (USA). «Un chef de projet formé et certifié selon ces normes peut travailler n'importe où dans le monde. Il devient une référence. En Algérie, sur 40 millions d'habitants, nous avons à peine une dizaine de cet acabit, dont un à Cevital ou à Ericson», conclut Cherif Mounir.
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Posté Le : 27/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir Azzoug
Source : www.elwatan.com