Le prix de la pomme de terre ne baissera pas de sitôt, les importations du « Ramadhan » sont du pur populisme, la chasse aux chambres froides est une fiction, la sécurité alimentaire de l'Algérie est prise en otage, le kilo à 20 Da est plus que possible. C'est ce que affirme l'un des pionniers de « l'autosuffisance » alimentaire en Algérie. Enquête derrière les explications officielles d'une fausse crise expliquée par un long entretien avec un industriel du secteur. Si, aujourd'hui, la crise de la pomme de terre est devenue une affaire d'Etat, c'est surtout parce que l'Etat n'en a pas fait son affaire depuis deux ans ou plus déjà. C'est ce qu'on peut retenir de la discussion avec le patron de la SODEA (Société de développement agricole), une des fortunes connues dans l'Ouest du pays. Brahim Hasnaoui, pour ceux qui ne le connaissent pas, est le bâtisseur d'un empire qui a acquis ses titres avec des entreprises de promotion immobilière et de bâtiment. Sorti indemne des lourdes années du socialisme où « le privé » algérien « ne pouvait être reçu par un officiel sans la présence de deux ou trois témoins pour éviter les rumeurs », le bonhomme a investi avec succès d'abord le bâtiment - avec des modes de gestion qui démentent le « miracle » chinois et infirment le stéréotype de l'incapacité des Algériens tient-il à souligner - et, depuis quelques années, le filon de l'agriculture, mis en berne par la mort de la révolution agraire et mal dopé par les stratégies du soutien financier en vrac, en mode depuis que la « Relance nationale » est une mode en soi. « J'ai toujours senti l'enjeu immense des produits agricoles de première nécessité et compris très tôt que c'était un grand filon pour les investissements futurs ». A contre-courant de l'assistanat qui s'est développé chez les agriculteurs, généralement « clients » des soutiens de l'Etat et piégés par ses bureaucraties parasites, ou des modes de cultures devenus caduques et dépassés par les techniques modernes, la SODEA de Brahim Hasanoui opte pour des modernisations frontales des outils, des modes d'exploitation et de gestion de ressources humaines, notamment pour la pomme de terre. Le coup de pub sera décroché avec des formules simples : laisser aux propriétaires leurs terres, en acquérir des concessions à durée limitée, introduire le goutte-à-goutte, faire appel à l'assistance d'experts étrangers, optimiser les rendues par des études sérieuses sur les engrais et les fertilisants entre autres. « Cela a provoqué des résistances incroyables. J'ai eu sur le dos des responsables de l'agriculture ici qui ont fait campagne auprès des fellahs pour les avertir sur mes prétendues visées d'accaparement des terres, j'ai eu à gérer un véritable tir de barrage sur des prétendus autorisations, certifications, régulations, etc... J'ai eu sur le dos les incompréhensions locales et surtout ce scepticisme, sport algérien, face aux Algériens qui essayent de faire quelque chose ». Au bilan cependant, des pics de récolte inattendus, des résultats qui démentaient le pronostic d'échec et un immense crédit ajouté à « la méthode SODEA ». Jouant son va-tout, cet agriculteur qui ne colle pas à l'imagerie du Fellah souriant sous un tracteur importé, a tenté le défit de la production de la semence de pomme de terre (Pré-base) pour casser la chaîne de la dépendance alimentaire dans ce segment, prouver que « on peut le faire », investir un filon porteur. Son verdict sur l'actuelle crise qui va du sommet de l'Etat au panier de l'Algérien, est donc sévère, déçu, emporté et d'une lucidité « avec chiffres à l'appui ». Aux origines de la crise de la pomme de terre ? « Une mauvaise décision, raisonnable mais mal calculée » au niveau du ministère de l'Agriculture et une incompétence nationale qui frôle la complicité dans le désastre. « Il y a deux ans, explique Hasnaoui, le ministère de l'Agriculture a essayé d'imposer une seule condition : la taille du tubercule importé qui ne devait pas dépasser 50 à 60 mm pour réduire les coûts, puisque plus le tubercule est gros, plus la quantité de semence achetée est grande et plus c'est cher. En Europe, la procédure est normalisée et le tubercule est vendu en fonction du calibre sachant qu'on n'y dépasse pas la taille de 55 mm. L'Algérie a donc décidé de normaliser les achats en imposant une contrainte de calibre aux importateurs de semence. Les Européens ayant l'habitude de réduire leur prix de vente en nous fournissant de leur « rebut », l'imposition de nouvelles règles s'est donc traduite par une chute dans les quantités importées qui sont tombées de 120.000 tonnes habituelles, à presque la moitié. Le marché de la semence en Algérie s'est retrouvé profondément et durablement dérégulé. Cela n'a donc rien à voir avec l'explication officielle d'une recrudescence de la spéculation. La crise a commencé l'année dernière est s'est accentuée cette année avec la maladie du Mildiou qui a ravagé les cultures. Les mesures du ministère ont certes été suspendues mais c'était déjà trop tard ». Pour notre interlocuteur, la plus simple intelligence aurait imposé que l'on dope d'abord la culture locale, qu'on encourage la production nationale de la semence et que l'on forme et assiste les agriculteurs spécialisés dans le filon avant de penser à des mesures aussi radicales. « On aurait pu, en attendant, seulement imposer des petites recettes fiables comme celle de découper la semence de gros calibre avec des mesures de stérilisation manuelle connues, pour obtenir deux ou trois unités de semence au lieu d'une seule par exemple. En Europe la main-d'oeuvre est trop chère mais chez nous elle ne constitue pas une grosse charge. Même sur un plan technique, il faut savoir qu'un tubercule coupé est meilleur qu'un plant non découpé et reste d'un meilleur rendement ». Pour bien comprendre, il faut donc démonter la mécanique de la production de la semence de pomme de terre, le filon des fournisseurs étrangers, celui des importateurs algériens et celui de la production nationale toujours réduite aux formules artisanales connues. Selon une étude achevée par le groupe des entreprises Hasanoui, si le problème de la semence de pomme de terre « revient de manière récurrente depuis l'indépendance, c'est parce que « l'approvisionnement a été conditionné par des générations qui ne permettent qu'une seule multiplication » avec un schéma très simple : d'un côté les fournisseurs hollandais, leaders européens et véritables détenteurs d'un monopole, l'Etat comme importateur unique pendant des décennies, puis une dizaine d'opérateurs privés, généralement issus de l'encadrement du ministère de l'Agriculture « et qui disposent encore de leurs réseaux et relais » dans le marché de la consommation algérienne. Ce circuit obéissait par ailleurs à une sorte de règles informelles et des lois non-dites qui conditionnent le marché puisque les fournisseurs étrangers ne mettaient à la disposition des Algériens que de la semence « passible » d'une seule multiplication, juste avant le stade de la consommation et n'encourageait en rien la production de la semence en Algérie, capable de mettre fin à cette dépendance alimentaire ni de réguler le marché à la base. Pour bien comprendre le circuit, le même interlocuteur nous explique que la production de semence se fait traditionnellement sur la base d'un schéma de génération qui va de la génération 0, G0, à celle dite G4, désignées sous le vocable de « pré-base ». Avec un coefficient multiplicateur de 7 à 10 fois en règle générale, on nous explique qu'une semence de qualité G0 est capable de fournir globalement sept tubercules de norme G1 et ainsi de suite. Pour le cas algérien donc, et en l'absence d'une politique d'aide et d'encouragement à la reproduction de la fameuse G0, les fournisseurs étrangers ont pris pour habitude de fournir aux opérateurs algériens, (sachant que « sur toute la semence importée, il faut savoir qu'il n'y a aucune analyse de précaution qui est faite. Les fournisseurs européens nous vendent ce qu'ils veulent »), des semences à partir de la dernière génération, ne pouvant être exploitées que pour une seule multiplication, donc valable « pour une seule récolte et ne permettant jamais d'assurer ni de contrôler le marché, ni la consommation, ni même la sécurité d'approvisionnement. D'où les crises cycliques de la pomme de terre en Algérie, « en l'absence d'une politique d'encouragement de la culture de la semence à la base ». Les raisons ? Hasnaoui cite en vrac le manque de confiance des Algériens en eux-mêmes, le poids des lobbysmes de l'importation de la semence, la main basse des Hollandais sur le marché algérien, la non maîtrise des techniques et les fameux enjeux du commerce international. Une situation de prise d'otage de la sécurité alimentaire algérienne qui se retrouvera accentuée par l'épidémie du Mildiou et par la dernière mesure du ministère de l'Agriculture, imposant des règles strictes sur les normes de la semence importée. Mal programmée, « en l'absence d'une politique de production nationale » et sans aucun préavis, le ministère avait, on s'en souvient décidé de « mettre en application une réglementation de souveraineté quant aux normes régissant les importations de semences de pommes de terre dans la partie « calibre » cite la même étude. On y explique que cette décision a provoqué une réaction immédiate et s'est traduite par « des répercussions qui se font sentir jusqu'à maintenant : plus du tiers des surfaces traditionnellement consacrées à la production de pomme de terre n'ont pu être emblavées et la semence qui a été introduite a été écoulée à des prix prohibitifs ». La conséquence ? Le kilo de la pomme de terre à 70 Da pour le consommateur algérien et une panique qui fera de ce tubercule une affaire d'Etat avec des solutions d'épicier : des importations de consommation, en attendant. L'indépendance vaut-elle aussi pour la pomme de terre ? : Homme de flair le patron de la SODEA explique qu'il a donc décidé très tôt, et avant même la dernière crise enregistrée sur cette échelle de la dépendance alimentaire, d'investir le créneau. « La pomme de terre pour moi est un produit plus que stratégique. Pourquoi ? Parce que face aux céréales qui obéissent aux aléas du climat, il s'agit d'une solution alternative, de moindre coût, et sur laquelle nous pouvons avoir une maîtrise. Avec une maîtrise de la production, on doit pouvoir produire de la pomme de terre à des prix imbattables et dans les quantités qui vont au-delà des besoins de la consommation locale ». En clair, cela veut dire que ce sont les habitudes culinaires des Algériens qui vont changer et « cela veut dire que c'est la facture des céréales qui va être réduite. J'ai compris très tôt que le problème de la pomme de terre n'était pas l'irrigation ni les terres mais surtout la semence ». Le patron de la SODEA explique qu'il a donc lancé les contacts et les discussions avec les Hollandais et avec leurs sociétés qui contrôlaient près de 80 % du marché algérien. « Les réactions ont été négatives avec des raisons inattendues : « c'est trop cher pour vous, vous ne pouvez pas maîtriser la chaîne de production etc... ». Au final, la phrase est tombée « vous voulez nous réduire au chômage ? Cela ne nous intéresse pas ! » Cela avait le mérite de la franchise conclut l'interviewé. Pour contourner le monopole exercé par ces fournisseurs sur la géographie européenne et qui dictaient apparemment leur politique même aux Français et aux Belges, l'opérateur algérien se tourne vers un second leader, plus excentré et qui pouvait être intéressé par la nouveauté. « Le seul moyen était donc de trouver un autre partenaire qui n'était pas impliqué dans le marché algérien et là je suis tombé sur une société australienne « Technico » qui a eu le génie de mettre au point une technique de multiplication nettement plus intéressante que celle des Européens ». Comment produit-on cette fameuse semence qui hypothèque tout une nation ? « Quand on parle de semence, c'est par génération. La qualité de la semence dépendant de la pureté de la semence et plus celle-ci est multipliée et plus elle se dégrade. C'est-à-dire que plus on monte dans les générations et mieux c'est. Si on prend par exemple n'importe quelle semence de consommation, il faut savoir qu'à l'origine, on procède par culture de micro-plants en laboratoire avant d'arriver aux premiers mini-tubercules de la taille d'une olive. C'est ce qu'on appelle donc la G0, la génération zéro. Planté, ce tubercule donne un rapport multiplicateur de sept à huit de semence de niveau G1. A son tour, ce tubercule peut donner sept à huit plants de génération 2, la G2. La chaîne continue ainsi jusqu'à la 7ème génération. Et c'est là qu'il faut savoir que l'Algérie importe 80 % de ses besoins en G7 et 20 % en G6 avec un chiffre moyen de 120.000 tonnes par an. C'est-à-dire une dépense de 70 à 80 millions de dollars par année, au profit d'une dizaine d'importateurs, clientélisés par les fournisseurs hollandais essentiellement. Il se trouve que ces importateurs là, en majorité, sont des anciens transfuges du ministère de l'Agriculture qui se sont recyclés dans le négoce et se sont organisés pour maintenir le statut quo ». La conséquence ? « On se retrouve dans une situation où, ni les importateurs algériens, ni les fournisseurs européens n'ont intérêt à libérer le marché algérien ». On comprendra alors pourquoi les tentatives d'il y a une décennie pour intégrer la culture de la semence de la pomme de terre en Algérie n'ont pu faire long feu en quelque sorte. Même les deux laboratoires montés à cet effet, l'un à Sétif et l'autre à Alger avec des Canadiens et des Belges et quelques millions de dollars de dépenses, ont fini par tourner à vide, réduits au chômage réel depuis près de 15 ans. On comprendra alors pourquoi je suis considéré comme quelqu'un qui empêche les gens de tourner en rond » conclut notre interlocuteur. «En allant vers les Australiens, je me suis fixé pour but de produire de la GO avec eux, en Algérie et pour la première fois depuis toujours. Ce groupe a eu l'habilité de monter des laboratoires un peu partout dans le monde, en Inde, au Canada, en Chine et ils arrivent à produire la G0 en quantité industrielle. Au final, les prix pratiqués par ces Australiens sont cinq à six fois moins chers que ceux de nos fournisseurs européens ». L'autre profit pour le marché algérien serait qu'avec des normes acceptables, « on n'a plus à descendre jusqu'à la 7ème génération et on pourra alimenter le marché de la consommation des paniers à la 3ème génération qui suffira et coûtera beaucoup moins cher que l'importation ». Pour ce spécialiste, le cycle sera donc beaucoup plus court, la qualité de la semence sera meilleure, avec un prix très bas. Qu'est-ce qui empêche les Algériens de produire la G0 ? « Presque tout » nous dit-on. A commencer par un système de bureaucratie qui handicape l'Agriculture algérienne beaucoup plus qu'on ne veut le croire. « Pour les générations qui vont de la G0 à la G3, ce que nous appelons en langage technique la pré-base, il faut un agrément et les autorisations nécessaires ». Tout un parcours nous dit-on : le slogan des lieux étant que « cela n'est pas aussi simple et les Algériens en sont incapables ». Pour ce pionnier: « il me fallait expliquer à chaque niveau que c'était mon argent, qu'ils n'avaient rien à perdre et que je prends le risque ». L'entreprise sera soumise à un véritable périple de mise en conformité selon les normes de l'organisme de contrôle du secteur le CNCC (organisme de certification et de contrôle) « qui ont été d'une sévérité absolue ». Au final du parcours, « je me suis retrouvé face à un problème dramatique : il n'existait pas de lois et de règlement pouvant spécifier la toute première production de G0 en Algérie, produite par la SODEA ! Il me fallait les documents prouvant que c'était de la GO et il m'a fallu frapper au plus haut niveau pour les obtenir » nous raconte notre interlocuteur. Une situation très algérienne où l'absence de textes est prise comme raison pour infirmer le réel en quelque sorte. « Je leur ai expliqué qu'ils pouvaient m'appliquer la réglementation canadienne, hindou, australienne, peu importe, mais qu'ils certifient ma production de G0 ! ». En attendant donc l'hypothétique soutien de l'Etat pour une production en théorie assistée par les pouvoirs publiques, « j'ai lancé les cultures de la 2ème année de production de semence et là ce fut l'adversité la plus totale de gens absolument dérangés par ce que j'ai fait ». Les mesures de soutien ne manquent pourtant pas : « on a droit à 20 Da/kilo pour la production de la G1 mais pour obtenir ce soutien financier, il vous faut assurer un parcours de combattant ». « Par la suite, j'ai entamé toute une campagne, études et chiffres à l'appui, prouvés par les résultats de la SODEA, vers les pouvoirs publics, pour expliquer que ce programme de production de semences ne pouvait pas être pris en charge par une seule entreprise quelle que soit sa dimension. L'Algérie important 120.000 T de semence, il faut des moyens et une politique d'Etat pour régler ce problème, définitivement et à la source. Mon message était que maintenant que j'ai administré la preuve de la faisabilité de ce programme, c'est à vous de réformer le secteur pour en permettre la généralisation et l'intégration et adaptant la réglementation car celle ayant court a été pensée par les Européens en tenant compte de leurs conditions de production et de sols et de telle sorte que nous ne pouvons pas produire. Car, ce qu'on oublie par ailleurs, c'est que les semences importées d'Europe sont vecteurs de transmission de toutes les maladies de leur terres ». Pour assurer la défense de ses cultures, le patron de la SODEA explique qu'il a invité toute la Commission de l'agriculture à l'APN à Sidi Bel-Abbès, une visite qui restera sans suite. « Pire encore, même notre dossier pour demander un soutien de l'Etat, dans le cadre de l'aide à l'investissement, pour développer cette culture sera rejeté par les instances concernées sous l'explication vague de « manque de visibilité » ! ». Au terme de ce va-et-vient, le marché de la pomme de terre s'enfonce dans la crise et pour longtemps : « une année c'est le producteur qui paie la facture parce que la semence est trop chère, l'autre c'est le consommateur qui paye parce que le producteur doit récupérer ses marges ». Ce qu'il faut retenir : à moyen ou peut-être même à long terme, le prix du kilo de la pomme de terre ne va pas connaître des baisses importantes. « Nous sommes piégés par les fournisseurs européens qui ne vont pas lâcher l'aubaine du marché algérien. Nous sommes piégés par nous-mêmes car, nous ne faisons rien pour casser le mythe de l'impossibilité de produire de la semence en Algérie et nous sommes piégés par la hausse des prix dans les marchés internationaux et par ce fait que ces mêmes marchés réagissent en tirant profit de la crise algérienne et de sa situation de pays demandeur ». Un tableau pessimiste qui laisse loin derrière la solution de saupoudrage par importations massives de la pomme de terre à partir du Canada. Une situation de crise dont la solution, selon le patron de la SODEA est simple, « ne coûtera pas plus de 10 millions de dollars à l'Etat, peut créer 10.000 emplois à court terme et cassera la dépendance alimentaire algérienne au moins pour cette denrée ». Le pays, selon cet agriculteur, ayant la chance d'un climat propice à la double récolte sinon « d'une situation agro-climatique autorisant un calendrier de plantation étalé sur toute l'année », avec des sols encore riches et des possibilités encore ouvertes. Ce n'est pas le cas malheureusement car la crise a donc de beaux jours devant elle. « A moins que cette année, on décide d'importer de manière massive, de la semence. Chose qui n'est pas évidente puisque l'offre mondiale est elle-même à la baisse et que les producteurs mondiaux réagissent généralement en réduisant leur cultures pour ne pas « noyer » le marché et faire chuter les prix ». Pour cet industriel, « malgré l'importation de la pomme de terre de consommation pour ces prochaines semaines, le secteur manque encore d'une analyse rationnelle de ses crises, et de décisions radicales prises pour l'ensemble de la chaîne de production ».
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Posté Le : 01/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Daoud
Source : www.lequotidien-oran.com