Algérie

Eclairage public sur la route de la corniche supérieure: Lancement de la deuxième tranche du projet en février 2021



? Les travaux d'installation de l'éclairage public sur la deuxième tranche, allant de la sortie du bourg de Coca jusqu'au rond-point de Aïn Khedidja (Mers El Kébir), seront lancés au courant du mois de février 2021, a-t-on appris hier de sources proches de l'APC de Aïn El Turck.La première phase des travaux consistera en l'installation des câbles souterrains tout au long de ce tronçon avant de procéder à l'installation des poteaux électriques. Pour la première tranche, il y a lieu de signaler qu'après plus d'une année de travaux, les premiers poteaux de l'éclairage public ont été installés, a-t-on constaté sur place. Ces poteaux ont été installés sur le terre-plein qui sépare la double voie à partir du rond-point de Aïn Khedidja pour aboutir au croisement menant vers Bousfer et Aïn El Turck sur une distance de plus de six kilomètres.
Selon des sources proches de la commune de Aïn El Turck, quelque 200 poteaux électriques en LED seront installés sur ce tronçon qui constitue une tranche de cet axe reliant Oran à Aïn El Turck. Sur l'autre tranche allant de l'entrée de la corniche supérieure au rond-point de Aïn Khedidja, les travaux n'ont toujours pas été lancés. Près d'une décennie après son aménagement qui a coûté la bagatelle de près de 200 milliards de centimes, avenant y compris, la route de la corniche a été ciblée par une opération d'installation de l'éclairage public, certes partielle, mais grandement nécessaire. Que d'eau a coulé sous les ponts depuis son inauguration en 2012 par le wali de l'époque, Boudiaf Abdelmalek en l'occurrence. Les usagers ont été depuis gavés à satiété de promesses formulées par les autorités qui se sont succédé depuis la mise en service de ce sombre axe routier, dans toute l'acceptation du terme, baptisé la route de la mort.
En effet, un lourd tribut, enfanté par une insolente indifférence des uns et des autres, s'identifiant à travers une quinzaine de morts et autant de blessés, à différents degrés de gravité, suite à des chutes de véhicules du haut de la falaise, pèse de tout son poids sur cette route constituée essentiellement de virages en épingle à cheveux. Il importe de rappeler dans ce contexte qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra de Aïn El Turck dans le cadre du plan communal de développement (PCD) de l'année 2015 et ce, pour l'installation de candélabres. Il s'agissait de poteaux électriques qui devraient être installés sur les deux bas-côtés de cette route, sur une distance de six kilomètres entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.
En inaugurant la deuxième et dernière tranche des travaux d'aménagement de la route de la corniche supérieure, transformée en une double voie en 2014, M. Zaâlane, wali d'Oran de l'époque, a souligné « qu'il veillera à ce que le délai de réalisation soit respecté dans tous les travaux qui contribueront à la sécurité et le bien-être des usagers de ce tronçon routier » et dont le nombre augmente ostensiblement durant la période estivale, synonyme d'un considérable rush de vacanciers vers la région côtière de Aïn El Turck . «Nous n'avons rien vu venir depuis, ce n'était en réalité que d'autres engagements n'ayant pas été respectés», ont fait remarquer des usagers. Notons que des travaux de réalisation d'un réseau de drainage des eaux pluviales ont été entrepris quelques semaines auparavant sur cette route. Il s'agit de pallier aux multiples contraintes et autres désagréments causés par les averses sur la chaussée de cet axe routier qui serpente au pied du mont Murdjadjo. Le réseau de drainage est réalisé sous forme de tranchées creusées sur les deux côtés de la route, qui est souvent obstrué par des amas de pierres drainées par la pluie. Cette situation est à l'origine de l'inondation de la chaussée à plusieurs endroits, pénalisant ainsi les automobilistes.


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