Algérie

Eclairage public : Oran, capitale mondiale GNL 16... dans le noir



Depuis deux ans, nos hauts responsables ne cessent de parler la conférence internationale du GNL 16 et s'attèlent à construire des hôtels, des salles de conférences et d'expositions, des parkings pour l'accueil de nos hôtes. Tout le monde a l'esprit fixé sur cette date fatidique et oublie l'essentiel : le quotidien des habitants d'Oran. Il est à se demander si les responsables chargés de veiller sur la sécurité et le bien-être des habitants de la seconde capitale d'Algérie ont une idée de l'état des lieux de la ville. On ne cesse de parler de la sécurité du citoyen mais la majorité des rues du centre-ville sont plongées dans le noir absolu. Pour emprunter certaines rues sans risque d'être agressé ou de tomber dans un des trous laissés béants par un des chantiers, on doit se munir d'une lampe-torche ou marcher en groupe. Oran, la plus grande commune d'Algérie, avec un budget faramineux en vue de la préparation de cette importante conférence internationale, se trouve dans une situation de déliquescence la plus totale : saleté, moustiques, rongeurs de toutes sortes, cafards envahissant les rues dès la tombée de la nuit. Partout les détritus de toutes sortes jonchent le sol, à tout moment de la journée et de la nuit, même après le passage des camions de collecte des ordures dont les agents se contentent de ramasser le plus gros abandonnant des amas de déchets aux bêtes errantes. On se demande aussi que sont devenues les opérations de démoustication qui se faisaient à la nuit tombée ' Avec la canicule insupportable, le citoyen ne peut même plus ouvrir ses fenêtres.


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