Une défaillance ressentie à tous les niveaux
La commune d’Oran manque de moyens financiers pour entretenir et mener à bien une des missions qui relève de ses prérogatives principales, à savoir le chapitre qui semble fâcher et qui n’est autre que l’éclairage public dont la défaillance est nettement ressentie à tous les niveaux par les citoyens.
Cet état de fait trouve, selon le délégué à la division de la voirie et de la circulation (DVC), son explication dans la balance négative du budget de la commune d’Oran avec des dépenses supérieures aux rentrées financières de la commune d’où l’incidence directe sur les moyens accordés à la division en charge de ce chapitre. M. Aitmrar précisera «L’entretien des 26.000 points lumineux est très coûteux et cette opération touche entre 300 et 400 points par jour». De son côté, le secrétaire général de l’APC d’Oran, M. Fekha Benaoumeur affirme avoir adressé un sévère avertissement lors d’une séance de travail aux deux entreprises chargées par la commune de l’entretien et de la gestion de l’éclairage public, en leur confiant un délai précis pour prendre en charge les points lumineux défaillants à travers les différents secteurs urbains. A titre d’exemple, le secteur El-Emir qui englobe une importante partie du centre ville, se trouve avec plus de 300 points lumineux défectueux. L’autre secteur qui souffre de cette défectuosité est celui de Bouâmama qui compte environ 800 points éteints. Nul ne peut contester le fait que la défaillance de l’éclairage public profite en premier lieu aux malfrats dont de nombreux et sinistres actes d’agressions ont été commis dans des lieux obscurs et pas seulement dans les quartiers reculés.
La dernière agression commise sur une femme a été enregistrée en plein Larbi Ben M’Hidi, une artère très commerçante et très connue à Oran. Sur ce point, un commerçant installé depuis des années dans la dite artère affirme : «Nous fermons de bonne heure à cause du manque d’éclairage». Cette situation n’est pas isolée, bien au contraire, les encagoulés qui ont semé la terreur ces derniers temps aux Planteurs, ont à leur tour profité de la défectuosité de l’éclairage pour commettre leurs méfaits. Cela étant, le citoyen oranais est en droit de s’interroger sur la gestion de l’éclairage public, un chapitre qui le concerne directement notamment pour une ville d’envergure comme Oran, une ville à partir de laquelle le premier magistrat du pays lors d’une de ses visites dans la wilaya avait pourtant clairement demandé un éclairage adéquat pour la ville, une instruction qui n’a malheureusement pas été suivie ni par les moyens ni par le choix des entreprises qui ne fait que confirmer les limites d’un approximatif auquel le citoyen oranais s’est, malgré lui, accoutumé.
Zitouni M.
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Posté Le : 06/10/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com