Algérie

Eclairage public



La cité USTO dans le noir depuis plusieurs années Les habitants de la cité USTO vivent dans la tourmente depuis plusieurs années. Leur calvaire n’est pas uniquement celui de l’insalubrité publique et de l’hygiène de l’environnement ou encore celui du revêtement de la voirie mais bien d’autres angoisses telles que l’éclairage public. Une situation plutôt intenable lorsqu’on sait que le problème de la défectuosité du réseau de l’éclairage public se pose depuis belle lurette. A l’exception du boulevard de l’USTO qui avait retrouvé, quelque peu, son éclat à la faveur de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ou encore le nouveau commissariat de police qui vient de bénéficier de quelques points lumineux, le reste de cette agglomération urbaine, celle, bien entendu, relevant de la commune de Bir El Djir, est pratiquement plongée dans le noir. Il faut dire que la déception des habitants de l’USTO est encore plus grande, et plus particulièrement celle des résidents de la cité des 1.500 logements, qui croyaient que la gestion de l’entretien du réseau de l’éclairage public par la commune allait être meilleure que celle de la concession. Résultat : les services communaux en charge de l’entretien de l’éclairage public sont inscrits aux abonnés absents et n’assurent plus l’entretien des points noirs. Le hic, comme le décrie un locataire des lieux, est que tous les points sont défectueux et ce, malgré les multiples appels auprès de la population pour régler ce problème, un problème assimilé à une démission des élus locaux ou encore à un désengagement de la commune si l’on considère que rien n’a été fait sur le terrain depuis au moins une année pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Les casses nocturnes qui se sont multipliées ces dernières années, en témoignent et les données statistiques des services de la gendarmerie nationale sont à mettre également sur le passif des gestionnaires locaux préoccupés apparemment par autres choses que la sécurité des biens et le bien-être de leurs concitoyens. Ecoutons les propos de ce résident de l’entrée 12 du bâtiment 504 de la cité USTO : «Nous menons une vie de forçats dans ces cages à lapins. Nous avons toujours rempli nos obligations : nous votons, nous payons nos factures d’électricité, de gaz, d’eau. Nous payons également nos charges locatives et même la taxe d’habitation. Nous sommes prêts à payer la taxe d’assainissement pour peu qu’elle soit utilisée pour le bien commun de nous tous. Mais là, on se demande donc où est l’Etat ?», une interrogation qui en dit long sur la totale démission des gestionnaires locaux. Cette démission repose à nouveau le problème de la confiance des habitants avec leurs élus dans cette cité ghetto où la vie est devenue impossible. Pardon, une mal vie avec tout ce que cela suppose comme tracas au quotidien : les agressions le jour, les vols des appartements et des voitures la nuit, la saleté , les moustiques, les mouches, les nids de poule... «Je me demande à quoi sert une APC qui est incapable d’assurer à ses habitants l’éclairage public ?», s’interroge un autre habitant. Et là où le bât blesse, c’est que tous les problèmes de revêtement de la voirie, de la gestion des lieux communs, de l’hygiène, des espaces verts, de détente et loisirs, enfin du cadre de vie en général, qui sont posés dans tous leurs états depuis une révolution, ne sont toujours pas réglés.


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