Algérie

Eclairage faible, mineurs livrés à eux mêmes.. Alger, paradis des agressions la nuit



Les personnes qui, pour des raisons, sont dans les rues d'Alger la nuit, dénoncent l'eclairage public faible, propice aux agressions. Pylones non fonctionnels et eclairage réduit sont les caractéristiques d'Alger, notamment les principaux boulevards. Aux alentours de l'Assemblée Populaire Nationale, APN, Parlement, des mineurs occupent des espaces la nuit, livrés à eux mêmes, consommant ce qui est appelé diluant. Les discours pour l'enfance prononcés au Parlement ne semblent pas accorder de l'intérêt à ces enfants en perdition. Au jardin de la grande Poste, d'autres enfants sont allongés à même le sol.Les passants évitent certains endroits réputés pour être dangereux, là où de nombreuses agressions ont eu lieu. Ils ne sont pas concernés par les discours officiels de certains députés qui, de leur confort au Parlement, n'accordent pas d'intérêt à ces bambins. Les personnes sans docimile fixe préferent la rue Abane Ramdane et le boulevard Amirouche pour la sécurisation. Les gares routières, désertées la nuit, deviennent des lieux à éviter. Les agressions sont légion. La lutte contre les agressions n'est pas du seul ressort des forces de sécurité, mais également celle des autorités locales, dont la wilaya, par la prise en charge des enfants et personnes en détresse, et l'instauration de l'eclairage public dans les rues d'Alger.
Les policiers assurent des patrouilles la nuit, mais cela reste insuffisant pour assurer la sécurité dans toutes les rues d'Alger. Tant que l'éclairage public n'est pas assuré dans les rues, les agressions ont encore des perspectives. Le long de la Rue Hassiba, des personnes errantes déambulent. D'autres évitent d'emprunter les rues dépourvues d'eclairage. Des policiers disent que nombre d'agressions sont enregistrées la nuit. Les policiers deploient d'importants efforts, mais quand l'administation n'est pas impliquée dans la lutte contre les agressions, celles-ci continuent. «On ne dirait pas que nous sommes dans une capitale», dira un citoyen. «Personne ne peut tenter l'aventure de sortir la nuit, avec les agressions qui ont lieu, et l'eclairage public presque inexistant, ce qui favorise les agressions», dira-t-il encore.
Comme dans un pays en guerre, des superficies de chaussées accidentées sont arrachées, et très souvent, des gens trébuchent, surtout la nuit. «Il y a quelques jours, j'ai aperçu un homme fuyant des jeunes qui lui couraient après, peut être pour l'agresser», dira un autre citoyen. C'est très souvent que ces scènes ont lieu dans les rues d'Alge, la nuit. On ne peut jamais oser retirer de l'argent, la nuit, des distributeurs bancaires, de peur d'être attaqués, dira-t-il. Les gens se félicitent, cependant, du deploiement des policiers dans le métro. Là, on se sent à l'aise, mais pas dans les rues, dira un autre citoyen. La lutte contre les agressions nécessite le renforcement de l'eclairage public, et la relance des activités pendant la nuit, dira ce citoyen.


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