-Pinus halepensis (pin d’Alep) : Jugé envahissant, très sensible aux incendies, le pin d’Alep est pourtant le seul grand arbre à pousser facilement et naturellement dans la roche calcaire au sol pauvre et sec. Il résiste très bien sur le littoral méditerranéen, en plein soleil et face aux embruns. Il apparaît même en régions semi-désertiques, notamment en Libye, où sa tolérance à la sécheresse est remarquable (il supporte des moyennes annuelles de précipitations de seulement 250 mm).
-Acacia : Dans les régions semi-arides, les acacias sont très importants autant d’un point de vue économique qu’écologique. Ce genre d’arbres fournit de l’ombre aux hommes et aux animaux, en plus de procurer (avec ces fruits en gousse) de la nourriture aux animaux (par exemple, pour les chèvres et les dromadaires, deux espèces animales souvent domestiquées par la population locale). Il est aussi utilisé comme énergie pour le feu et comme matériaux de construction. Cet arbre peut aussi servir à construire des barrières de protection autour des villages et des champs (cela grâce aux épines pointues qui se retrouvent sur les branches de l’acacia).
-Pistacia Atlantica (pistachier de l’Atlas) : Le pistachier de l’Atlas, essence principale, peut vivre dans les conditions écologiques les plus sévères. Connu sous le nom de Betoum, le pistachier de l’Atlas est assez commun dans toute l’Algérie. Il est rencontré à l’état dispersé sur les Hauts-Plateaux, le Sahara septentrional, dans les régions des Dayas au pied de l’Atlas saharien marocain et algérien et même dans le Hoggar. Cette essence forestière est localisée dans les milliers de dépressions appelées communément dayas. Le pistachier peut être employé comme une essence de reboisement dans les stations les plus sévères pour la lutte contre la désertification utilisé pour la fixation des dunes, comme brise-vents et source en bois de chauffage. Il se distingue aussi par l’exsudation de résine, le porte-greffe par excellence du pistachier vrai. Il joue le rôle de conservation des sols dans les zones semi-arides et arides.
-Argania spinosa (l’arganier) : L’huile d’argan bénéficie d’une grande attention comme approche de prévention nutritionnelle pour prévenir le risque cardiovasculaire. Par ailleurs et vu l’importance des composés nutritionnels doués d’activités antioxydantes comme les carotènes, les polyphénols, les vitamines A, C et E dans l’arrêt du développement ou la progression de quelques cancers, l’huile d’argan, par sa richesse, notamment en gamma tocophérol, pourrait avoir une action antiproliférative. En effet, les études expérimentales récemment réalisées suggèrent que l’huile d’argan pourrait être d’un intérêt potentiel pour développer de nouvelles stratégies pour la prévention du cancer de la prostate. Toutes ces espèces ont un intérêt écologique et économique.
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Posté Le : 05/03/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com