Echos des citoyens de Bab-Ezzouar et Dar El-Beïda

Ami Ali (retraité)"C'est toujours la même pièce de théâtre. On a droit à des actions ponctuelles sans grande nécessité. Prenez par exemple, cette campagne sur l'hygiène. On nous dispose des poubelles de couleurs pour soi-disant le tri sélectif, mais au final les éboueurs, au ramassage, balance le tout dans la même benne. Est-ce réfléchi comme démarche ' Je ne le pense pas. C'est de la poudre aux yeux. C'est juste pour faire plaisir à l'hôte du jour (en l'occurrence le wali d'Alger qui a visité récemment la commune de Dar El Beida)".Salim (chômeur)"Cela fait plus de quatre années que je cherche du travail. À l'APC, on me dit qu'on ne peut rien faire pour moi. Partant de là, je considère que cette structure ne sert à rien. Les papiers administratifs qu'elle est censée me délivrer ne me sont d'aucune utilité puisque je ne peux postuler ni à un logement ni à aucune autre chose".Brahim (fonctionnaire)"On nous a longtemps rabâché cette histoire d'amélioration du service public. On y a cru. Mais excepté les modifications apportées au design des locaux de l'état civil des APC, par exemple, pour les mentalités et l'incompétence de certains agents, ça n'a pas changé. Et c'est le cas pour les autres structures censées prodiguer un service public".Houria (mère de famille)"C'est toujours un calvaire pour moi de faire le marché. En l'absence d'un marché communal, on se fait chaque fois sucer par les boutiques des marchands de fruits et légumes. On fait la chasse aux marchants ambulants alors que souvent c'est grâce à eux qu'on s'en sort un peu. La maire devrait penser à ouvrir le marché couvert qui est fermé depuis des années". classiquesNomAdresse email