L'après-élection du 7 septembre a commencé sur de bonnes perspectives politiques avec l'annonce par le Président Abdelmadjid Tebboune du lancement d'un dialogue national ouvert qui permettra «de baliser ensemble le chemin qu'empruntera notre pays en matière de consécration de la véritable démocratie, non pas celle des slogans, mais celle qui donne la souveraineté à ceux qui la méritent».«Au cours du second mandat, nous engagerons des discussions soutenues et des consultations avec l'ensemble des forces vives du pays, politiques, économiques et juvéniles», a, en effet, annoncé le Président Tebboune dans son discours prononcé à l'issue de la cérémonie de prestation de serment au Palais des nations.
Des partis politiques ont rapidement donné un écho, qui peut être considéré comme favorable, à cette annonce, à l'instar de la formation politique Jil Jadid, présidée par Sofiane Djilali, ou du Front des forces socialistes (FFS), par la voix de son premier secrétaire national, Youssef Aouchiche, et du Parti des Travailleurs (PT) dirigé par Louisa Hanoune.
Lors d'une conférence de presse animée hier mercredi au siège du FFS, son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche a salué l'engagement du président de la République à lancer «un dialogue national visant à consolider la démocratie et l'Etat de droit», mettant en avant l'importance de construire un Etat national fondé sur les principes de justice et de démocratie et en mesure de faire face aux différents défis. Il a appelé à «une révision de la loi sur les partis politiques, des codes communaux et de wilaya et de la loi électorale», afin de favoriser «la représentation démocratique dans les Assemblées élues». Revenant sur la Présidentielle du 7 septembre, Youcef Aouchiche a affirmé que sa participation en tant que candidat du FFS, s'inscrivait dans le cadre «d'une démarche politique et stratégique qui transcende le décompte des voix électorales», précisant que «l'intérêt national est placé au-dessus de toute autre considération, à travers la contribution à la stabilité du pays, notamment à la lumière de la conjoncture géopolitique qui entoure le pays».
Le premier SG du FFS a plaidé également pour «une réforme profonde» de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Fait remarquable : mardi, après sa prestation de serment au Palais des nations et sa prise de fonction en tant que président de la République pour un second mandat, le Président Tebboune, a reçu au siège de la Présidence de la République, les candidats à la Présidentielle du 7 septembre, Abdelaali Hassani Cherif, pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et Youcef Aouchiche pour le Front des forces socialistes (FFS). C'est un fait qui augure de relations que l'on peut qualifier de bonnes entre le président de la République et ces deux partis. Dans son discours prononcé à l'issue de la cérémonie de prestation de serment au Palais des nations, le Président Tebboune s'est félicité de la campagne électorale propre qu'il a menée aux côtés des candidats Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche. Les directions de campagne des trois candidats, s'étaient solidarisées pour publier, le dimanche 8 septembre, peu après l'annonce des résultats provisoires par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), un communiqué commun pour informer l'opinion publique que «des imprécisions, des contradictions, des ambiguïtés et des incohérences» avaient été relevées dans les chiffres lors de l'annonce des résultats provisoires de l'élection présidentielle. Commentant ce communiqué, Youcef Aouchiche y a vu une initiative qui «peut jeter les bases d'une nouvelle action politique et permettre de trouver des terrains d'entente sur des questions d'intérêt pour la nation». En outre, plusieurs personnalités et Moudjahidine ont appelé mardi à adhérer à la démarche du Président Tebboune, pour poursuivre le processus de développement du pays, saluant la teneur de son discours qui porte «les espoirs et les aspirations du peuple algérien au développement pour les années à venir» et indique le grand intérêt qu'accorde le président de la République à la jeunesse en tant que «première force sociale sur laquelle l'on mise pour la réalisation des objectifs tracés, au service des intérêts suprêmes de la nation». Ces personnalités soulignent la nécessité de «renforcer le front interne pour permettre à notre pays de poursuivre son développement dans tous les domaines».
Lakhdar A.
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Posté Le : 19/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rédaction LNR
Source : www.lnr-dz.com