Algérie

Echec des négociations concernant les otages français



Sanaâ envisage le recours à la force Les négociations pour obtenir la libération des quatre touristes français enlevés dimanche dans le sud-est du Yémen ont échoué hier, a annoncé un responsable yéménite, information toutefois non confirmée par le ministère français des Affaires étrangères. Selon les autorités yéménites, toutes les options sont désormais envisagées, y compris le recours à la force, pour libérer les otages enlevés dans la province de Shabwa alors qu’ils se rendaient à Aden. A Paris, le Quai d’Orsay indiquait que la France poursuivait ses efforts pour tenter d’obtenir la libération des otages et ne confirmait pas l’échec des pourparlers. De source diplomatique, on précisait que ce type de négociations connaît traditionnellement «des hauts et des bas». «Les autorités locales sont en contact avec les ravisseurs et les négociations continuent», a déclaré de son côté Denis Douveneau, responsable adjoint de l’ambassade de France à Sanaa. Il avait précisé avoir reçu un appel téléphonique d’un des otages, tous des hommes, assurant qu’ils étaient bien traités et en bonne santé. Au moins 150 soldats yéménites ont été vus se dirigeant vers la région où sont détenus les otages, pour tenter apparemment d’encercler les ravisseurs. Deux diplomates français ont également été vus dans la province de Shabwa où ils ont rencontré des responsables locaux. Libérer des membres de la tribu Les ravisseurs ont emmené les otages à Rafad, un bastion de la tribu al-Abdullah, une région montagneuse. Des responsables tribaux ont entamé une médiation avec les preneurs d’otages, qui réclament la libération de quatre membres de leur clan emprisonnés depuis plus de six mois par les autorités yéménites. En décembre dernier, des membres de la même tribu al-Abdullah avaient déjà enlevé pour un motif semblable l’ancien secrétaire d’Etat allemand aux Affaires étrangères, Jürgen Chrobog, son épouse et ses trois enfants, tous finalement relâchés sains et saufs, après trois jours de captivité. Le président Ali Abdullah Saleh a promis de lutter contre les enlèvements, tactique fréquemment employée par les tribus comme moyen de pression pour arracher des concessions aux autorités.   Mehdi B.


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