Algérie

Echec de la rencontre UNPEF-ministère


Echec de la rencontre UNPEF-ministère
Le syndicat de Sadek Dziri dénonce la politique de 'la menace au lieu du dialogue adoptée par la tutelle' pour tenter de casser le mouvement de grève largement suivi par les nombreux et différents corps du secteur.
La paralysie des établissements scolaires du primaire et du moyen se poursuivra tout au long de cette semaine comme annoncé par le syndicat de Sadek Dziri. La raison ' La rencontre à laquelle ont été conviés les responsables de l'Unpef avec des représentants du ministère de l'Education nationale a été un non-événement car aucun engagement concret n'a été pris par la tutelle. Aucun compromis n'a été trouvé à l'issue de la réunion entre les deux parties. L'Unpef persiste et radicalise sa position. 'Pas de gel du mouvement de grève sans engagement officiel et concret de la tutelle.' Une position somme toute attendue et prévisible puisque l'Unpef ne fait que copier l'astuce du Cnapest lors de sa dernière grève et qui lui a valu la satisfaction de nombreuses revendications rejetées au départ même par la commission d'arbitrage. En créant un précédent, le ministère de l'Education nationale n'a fait qu'ouvrir les portes de la surenchère notamment en cette période de préparation des prochains examens scolaires. La grève d'une semaine reconductible risque de perturber le calendrier de ces épreuves car l'action de protestation est suivie par tous les travailleurs régis par le décret 08-315. Enseignants, corps communs, ouvriers professionnels, inspecteurs' ont tous répondu à l'appel. Le taux de suivi enregistré au premier jour du débrayage est aussi large que lors de la grève 'd'avertissement' des 24 et 25 avril derniers. Des pourcentages assez conséquents à travers la majorité des wilayas ont été annoncés par hier par l'Unpef. Dans la capitale, le suivi a été de 70% à Alger-Ouest, 69% à Alger-Est et 60% à Alger-Centre. Le taux le plus élevé a été enregistré à Tlemcen avec pas moins de 94% et le plus bas à Tipasa avec 15%. Fort par cette large mobilisation de la base, l'Unpef fait monter les enchères et compte poursuivre son mouvement jusqu'à ce que la tutelle réponde positivement à toutes ses revendications. 'Les pouvoirs publics assument leur responsabilité d'ignorer les doléances des travailleurs du secteur et la non-satisfaction de la revendication urgente de reporter la promulgation du statut particulier alors que nous avons rendez-vous avec des élections et des examens scolaires', note le communiqué de l'Unpef. Et de dénoncer le recours de la tutelle 'à la politique de la menace au lieu du dialogue pour trouver des solutions'. Pis, le syndicat accuse la tutelle d'avoir eu recours 'à des personnes pour pondre des communiqués appelant à l'arrêt de la grève'.
M B


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