Le président du CNC PME vient de déclarer que les PME n'ont pas conscience de l'importance des mises à niveau. Posons alors la question : où en sommes-nous sur le plan des résultats ' Les conditions sont-elles mises en place et ont-elles créé un environnement plus favorable par rapport à nos exigences qui sont celles de rendre nos entreprises capables de se " débrouiller " en étant plus concurrentes ' Les programmes de mise à niveau ont normalement été appliqués, les formations en management de l'ensemble du personnel d'encadrement sont normalement réalisées, même les privatisations ont été lancées. Alors, où en sommes-nous ' Il est vrai qu'aucun programme ne pourrait nous rapprocher en termes d'écart de capacités des grandes puissances économiques. L'avancée est considérable, mais ce n'est pas le retard qu'il faut rattraper par rapport à ces multinationales qui est la mission fixée à nos entreprises. Ce serait une mission impossible. Le président du CNC PME fait un terrible constat. L'environnement n'est pas favorable au développement des PME et des investissements. Et pourtant, les instructions n'avaient pas manqué. Il faut toujours revenir en arrière au moment où des décisions furent prises avec effet d'annonces et voir si, en réalité, les objectifs sont atteints. On se rappelle que les pouvoirs publics avaient été instruits à l'effet de traduire en politique d'actions l'orientation selon laquelle " le deuxième choix stratégique a consisté à consacrer l'essentiel des ressources supplémentaires. En attendant que la croissance soit générée par l'investissement productif, public ou privé ". Cette orientation traduisait la vision de la finalité de la dépense publique qui est celle de concourir à la mise en place des infrastructures entrant dans les " projets d'équipements publics". Elle consistait également à renforcer la croissance dans une première étape puis à en prolonger la tendance dans une deuxième étape qui verra entrer en lice des financements non étatiques. On dit que l'Algérie devrait être appelée à apprendre à ne plus compter sur " la rente pétrolière ". N'était-ce pas une préoccupation de tous nos dirigeants ' N'était-ce pas ce qui devait permettre de mettre encore plus en valeur la finalité première de l'économie de marché et des politiques qui devaient l'accompagner ' La croissance devait désormais, comme l'affirmait le Président, être générée par un accroissement de la productivité du travail et non par une accumulation de capital. Comment corriger et comment consolider ' Il est toujours utile de revenir sur les anciens engagements, sur les anciennes orientations et instructions, pour évaluer le chemin parcouru et éventuellement apporter les nécessaires corrections de trajectoire.
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Posté Le : 17/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com