Echec de la candidature algérienne

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a demandé des éclaircissements au ministre des Sports, Mohamed Tahmi, et au président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, sur l'échec de la candidature algérienne pour l'organisation de la CAN-2017.Quelques minutes après que le président de la Confédération africaine de football (CAF) eut annoncé que la CAN-2017 aura lieu au Gabon, le Premier ministre s'est entretenu, par téléphone, avec les deux dirigeants sportifs algériens et leur a demandé pourquoi la CAF avait choisi le Gabon et non l'Algérie.Pour rappel, avant le 8 avril (jour du choix du pays organisateur de la 31e édition de la CAN)les autorités semblaient rassurées sur les chances de l'Algérie de remporter les faveurs de la CAF. «Ce sentiment était fondé sur les assurances fournies par les parties (algériennes) en charge de ce dossier», indique une source généralement bien informée, qui ajoute que «les explications fournies n'ont pas convaincu le Premier ministre, qui leur a demandé de rédiger un rapport (individuel) circonstancié sur les raisons de l'échec de la candidature algérienne, qu'à son tour il remettra au président de la République».Les Algériens fondaient beaucoup d'espoir sur les chances de l'Algérie d'abriter la CAN-2017. Les arguments avancés ? un dossier de candidature en béton, l'implication de la diplomatie algérienne pour convaincre des pays frères et amis de voter en faveur de l'Algérie, les propos rassurants tenus successivement par le ministre des Sports et le président de la FAF ? avaient donné l'illusion que la CAN-2017 ne pouvait échapper à l'Algérie. On connaît la suite ; ce qu'on ne connaît pas encore, c'est la suite qui sera donnée, côté algérien bien sûr, à cette affaire. La balle est dans le camp des «décideurs».