Ces dernières quarante huit heures, les principaux acteurs de la Chambre de Commerce et d'Industrie et ceux de la direction de cette même institution recevaient au titre d'invités et de partenaires, leurs homologues tunisiens.Ces derniers n'ont pas raté l'occasion que leur offrait la deuxième édition du Forum Economique algéro-tunisien initiée par ce qui semble être un Cercle de Réflexions des Economistes algéro-tunsiens pour engager des discussions dans le prolongement de celui intervenu en mars 2017 à Sfax. Celles-ci concernaient divers secteurs d'activités commerciales et industrielles. Lors de leur entretien, les deux parties ont débattu des conditions de décollage économique. Les thématiques portaient essentiellement sur l'industrialisation, l'agriculture, la transformation agroalimentaire, les mines, et les zones économiques spécifiques tel le tourisme. Le Forum a réuni les acteurs économiques, publics et privés des régions frontalières des deux pays. Il s'agissait surtout de partager les réflexions sur les éléments constituant des freins au développement économique et de proposer des solutions concrètes pour impulser le décollage économique de part et d'autre. La Chambre de Commerce et d'Industrie «Seybouse» Annaba sous la présidence de Azzedine Djouadi a eu le privilège d'ouvrir officielleent ce forum. Il a ainsi, permis aux participants du secteur économique des deux pays de débattre et d'analyser les vraies problématiques liées à la croissance et au développement des échanges. C'est ce qu'a révélé le président de la Cci Annaba. Soulignant, la nécessaire contribution de tous pour l'émergence d'une témathique générale. Ce responsable a affirmé qu'en dépit des impacts négatifs des effets de la crise économique, son institution est déjà sur l'orbite du développement. Il a par ailleurs, révélé que les bases d'une croissance des échanges économiques entre les deux pays sont déjà présentes. Grâce, précisera t-il, à la concrétisation du programme de dévloppement quinquennal. «Ce dernier a permis à l'Algérie de retrouver la confiance des investisseurs nationaux et étrangers ainsi que des partenaires techniques et financiers. Il y a également la mise en ?uvre de réformes. Sans entrer dans le détails, les intervenants ont estimé que les mesures d'austérité appliquées vont permettre d'assainir les finances publiques». Des deux côtés l'on s'est attardé sur la nécessité de consolider les échanges aux frontières pour mieux maîtriser la vision à long terme. De son côté, Khaled Haddad le directeur de la Cci Annaba a estimé nécessaire de la mise en place d'une vision s'appuyant sur une ambition collective et une renaissance. Elle devrait, selon lui, vivifier la culture de l'émergence. «Notre réussite collective doit être un voyage dans la durée et non des coups d'essais à vision court-termiste» a-t-il déclaré. En fait, ce forum algéro-tunisien qui est à sa 2ème édition, est la traduction d'une vision des opérateurs économiques des deux pays. Elle prévoit à court terme, l'émergence de pôles d'échanges économiques. Notamment, entre les CCI des régions frontalières pour une croissance cohérente du développement. Durant 48 heures donc, à Annaba, les opérateurs économiques ayant participant au forum algéro tunisien se sont attardés à étudier les possibilités de développement des secteurs socio-économiques. Qualifiés de prioritaires, ils sont à même de servir de moteurs de croissance. L'on a cité entre-autres, la transformation agricole, l'agroalimentaire, l'industrie, le tourisme. «Le développement de ces secteurs devra permettre d'atteindre des objectifs principaux qui sont les créations d'emploi, de la valeur ajoutée, ainsi que l'augmentation de la capacité de production et d'exportation», dira un des adhérents, de la Cci de Sfax (Tunisie). C'est dans le même sens, qu'interviendra le président de la Cci Annaba. Il n'a pas manqué de recommander aux participants d'exploiter au maximum les pistes de réflexion pour la mise à plat de tous les problèmes qui bloquent le développement des échanges entre les deux pays voisins. Les deux parties ont convenu d'encourager les opérateurs économiques de leur pays respectif à ?uvrer ensembles afin de concrétiser les analyses et les réflexions échangées lors de rencontres similaires organisées au plus haut niveau des institutions des deux états. «Nous devons servir de trait d'union entre les décideurs des deux pays» a estimé Azzedine Djouadi.
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Posté Le : 28/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A DJABALI
Source : www.lnr-dz.com