Echange de prisonniers près de Damas

Le régime de Bachar El Assad, encerclé militairement, étouffé économiquement et médiatiquement, résiste. Mieux, il ne se cesse de marquer des points sur le terrain. Après la récupération de la région stratégique du Qalamoun, à la frontière avec le Liban, il y a six mois, son armée a, désormais le contrôle de l'axe stratégique Damas-Homs-Latakieh. Et depuis hier le nord est de la capitale. Les rebelles de cette région ont signé un accord avec le gouvernement sur un échange de 1.500 familles en contrepartie de l'acheminement de vivres dans la ville de Douma, près d'Adra, et de la libération d'opposants. Ces avancées de l'armée conjuguées aux différents aux guerres entre « l'Etat islamique en Irak et au Levant » et al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda dans la riche province pétrolière de Deir Ezzor (est) permettront-elles la tenue de la présidentielle prévue le 3 juin ' Une partie de la réponse à cette question sera donnée ce jeudi à Londres par les amis de la Syrie plus « préoccupés » que jamais par l'utilisation de la Syrie par al-Qaïda comme une plateforme pour y recruter.