Algérie


Ebola
La course contre la montre engagée par une poignée de laboratoires pour mettre au point traitements et vaccins contre le virus Ebola arrive tardivement et avec difficultés face à l'emballement de l'épidémie en l'Afrique de l'Ouest.Le nombre de victimes ne cesse de grimper au Liberia, Sierra Leone et Guinée, les trois principaux pays touchés, avec "plus de 2.400 morts", selon le bilan au 12 septembre del'Organisation mondiale de la santé (OMS), deux fois plus qu'un mois avant (1000 décès).Cette "flambée de fièvre hémorragique" a beau être, de loin, la plus sévère jamais enregistrée depuis l'apparition de la maladie en 1976 dans l'ex-Zaïre, "il n'y a pas de marché", déplore Noël Tordo, directeur de l'unité Stratégies antivirales de l'Institut Pasteur.Le nombre de cas avoisine désormais les 5.000 et la moitié des personnes infectés décèdent du virus: malgré tout "ce ne sont pas franchement des chiffres énormes", estime le Dr Tordo.Même son de cloche pour le co-découvreur du virus Ebola, le belge Peter Piot: "Avant cette épidémie en Afrique de l'Ouest, Ebola n'était pas un problème de santé publique mais une maladie très rare"."Il y avait jusqu'à présent très peu d'intérêt à tous les niveaux et pas seulement dans l'univers pharmaceutique", souligne celui qui dirige l'Ecole d'hygiène et médecine tropicale de Londres.Jusqu'alors le virus avait fait en l'espace d'une quarantaine d'année "moins de 2000 morts au fin fond de l'Afrique" et "tout le monde s'en fichait un peu" commente le spécialiste français Sylvain Baize




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