Eaux minérales «Messerghine» : Imminente mise aux enchères publiques

L’unité de production des eaux minérales connues sous le nom de «Messerghine» sera mise en vente aux enchères publiques au cours de ce mois de juin à la salle des audiences du tribunal d’Oran «Yaghmoracen» pour une mise à prix de départ de près de 40 milliards de centimes.En effet, l’unité de production des eaux minérales Misserghine a été saisie au profit de la BEA ORAN Yougoslavie suivant l’ordonnance du président du tribunal d’Oran en date du 22/01/07 en exécution d’un acte d’hypothèque publié le 23/5/2000 et d’un acte de nantissement en date du 8/4/2000 consenti par la SARL BOUGLEZ au profit de l’agence BEA Yougoslavie. Pour rappel, l’unité de production comprend l’ensemble du matériel composant la chaîne de production notamment les rinceuses, les soutireuses, l’étiqueteuse, la transporteuse de bouteilles et de caisses, les groupes électrogènes, etc.…, l’ensemble du terrain sur lequel est édifiée cette unité d’une superficie de 3350 m² et les constructions bâties comprenant deux hangars, des bureaux et annexes. Il convient de rappeler que l’unité des eaux minérales «Messerghine» a connu plusieurs contraintes de trésorerie qui se sont répercutées négativement sur son bilan comptable et par conséquent sur sa capacité à honorer ses traites bancaires. Conflit commercial Le marché de la commercialisation des eaux minérales se caractérise par une concurrence acharnée d’où le lancement d’une campagne médiatique jetant le discrédit sur la qualité de l’eau «Mersserghine». En effet, tout le monde se rappelle la rumeur faisant état de l’absence «de minéraux très importants pour la santé tels que les sels et oligoéléments» pour la classer comme une vraie eau minérale. Ce qui lui a valu d’être classée «dans la case des eaux des sources». Dans un autre contexte, la société s’est retrouvée, en octobre 2000, empêtrée dans un conflit commercial entre les actionnaires et un puissant homme d’affaires, l’obligeant du coup à arrêter sa production pour une période, situation assortie par le dépôt d’une plainte judiciaire auprès de la cour d’Es-Sènia pour réquisition des équipements de l’unité au profit de l’homme d’affaires précité.