Eaux croupies et risques certains Diagnostic

Les risques dus au transport de l'eau comme la qualité du liquide lui-même sont nettement moindres ces dernières années grâce aux opérations de réhabilitation des réseaux, qu'il s'agisse d'eaux d'assainissement ou potable. Mais il se trouvera toujours des moyens de contourner la légalité. A commencer par ceux auxquels recourent des flibustiers comme les marchands de pastèques et melons qui n'ont jamais hésité, plus particulièrement ces dernières années, à recourir à l'irrigation des espaces à l'aide d'eaux peu ragoutantes pour ne pas dire d'eaux de rejets domestiques et industriels.Il ne suffit pas toutefois de s'attaquer à ces seuls personnages dans la mesure où les consommateurs sont les premiers et le plus à blâmer dans la mesure où ils ne sont pas regardants sur l'origine des produits qu'ils achètent et assez souvent le font sciemment pour la simple raison de la modicité des prix de certains produits.
Or, le risque viral est important et surtout omniprésent pour la santé à partir du moment où il est d'origine hydrique. Plus grave encore, la personne infectée a de très fortes chances de devenir elle-même contaminatrice.
C'est dire alors l'ampleur des risques de propagation. Quoiqu'il en soit, il s'agit surtout d'éviter aux nouveaux nés et aux enfants tout contact avec des produits susceptibles de constituer un vecteur de transmission de maladie hydrique. Par voie de conséquence il y a nécessité de veiller à la préparation des repas qui leur sont destinés en prenant le soin non seulement de connaître l'origine desdits produits mais tout aussi d'entourer la préparation des repas de conditions idoines, autrement dit qui tiennent compte de l'hygiène du milieu.
Officiellement, il existe une police des eaux mais celle-ci n'est que très théorique d'abord, ensuite les maraîchers qui recourent aux eaux usées pour irriguer leurs plantations sont en général clandestins ou le pratiquent à des heures indues. C'est-à-dire de nuit. Ainsi quelles que pourraient être les suggestions en la matière, la solution la réponse la plus plausible à la question demeure l'autodiscipline chez les citoyens et la prise de conscience chez les consommateurs.
A. L.