Algérie

Eau potable à Tipasa : risque de déficit pour la saison estivale Tipaza : les autres articles



Le déficit en eau potable menace la prochaine saison estivale et le mois de Ramadhan dans la wilaya de Tipasa.
Le ministre des Ressources en eau n'a pas manqué d'interroger le premier responsable de la Seaal sur son planning de travaux. Le wali s'est montré disponible, en offrant des assiettes de terrain pour permettre à la Seaal d'installer ses équipements. Les populations de la partie ouest de la wilaya de Tipasa continuent à souffrir de la sécheresse.
Après le gel du projet de construction de la station de dessalement d'eau de mer d'Oued Sebt (Gouraya) (le site avait fait l'objet d'une visite de l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khalil, en 2009), le wali de Tipasa, après accord de M. Necib, avait proposé un site pour permettre l'installation de 2 monoblocs à Oued Sebt. Cette solution atténuera légèrement la tension en matière de distribution d'eau potable. Le remplacement de 31 forages et la réhabilitation de 14 autres par la Seaal sont très attendus par la wilaya de Tipasa. Cette même entreprise, dirigée par un cadre français, Jean-Marc Yann, doit installer les 29 vannes intelligentes programmées. Les besoins journaliers en eau potable, pour la saison estivale dans la wilaya de Tipasa, sont théoriquement estimés à 350 000 m3.
Un objectif qui ne sera pas atteint, en dépit des promesses. Le secteur de l'hydraulique s'est penché sur le captage de 200 sources. Toutes les initiatives tendent vers le renforcement des réseaux d'AEP, l'augmentation des capacités de stockage, la sécurisation de l'eau, la gestion de la ressource hydrique. Le ministre des Ressources en eau avait mis en garde la Seaal et Foremhyd, entreprise publique chargée de la réalisation des forages, de respecter leurs engagements, afin d'éviter les mauvaises surprises lors de la saison estivale 2013 à Tipasa, une wilaya qui enregistre un afflux très important d'estivants. On se souvient que le groupement d'entreprises italiennes, Pizzarotti/ Todini, chargé de construire le barrage de Kef-Eddir (Damous), avait quitté le chantier, «marché résilié aux torts exclusifs du groupement italien en date du 27 juin 2011», lit-on dans le document officiel.
L'entreprise publique Cosider avait repris les travaux de ce barrage le 24 juin 2012. Le projet enregistre un retard. L'autorisation de programme initial du barrage de Kef Eddir est passée de 6500 millions de dinars à 22 150 millions de dinars. C'est énorme. A-t-on faussé toutes les études de prix avant d'entamer les travaux de cet imposant ouvrage du secteur de l'hydraulique, un projet inscrit, faut-il le souligner, en 2006 ' Le ministre des Ressources en eau avait mis l'accent sur la ré-utilisation des eaux épurées au profit de l'irrigation des terres agricoles. «Toutes les actions doivent converger vers l'augmentation des capacités de production et de stockage de cette précieuse ressource : l'eau, dans la wilaya de Tipasa», conclut Necib Hocine.


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