E.N. - Le débat autour de leur utilité relancé

Le procès des professionnels Le rôle des professionnels dans notre équipe nationale est remis de nouveau sur le tapis. Il fait, désormais, l’objet d’un débat que les acteurs de la balle ronde algérienne ont décidé de relancer. Il est clair que c’est l’amère élimination que vient de subir la sélection algérienne dans les éliminatoires de la CAN 2008 qui est derrière tout ce bruit qui court depuis la défaite de Banjul, et bien avant, autour de nos compatriotes évoluant à l’étranger. Les choses ont atteint leur paroxysme, récemment, au cours de la réunion à laquelle avait appelé le ministre de la Jeunesse et des Sports et qui avait regroupé les présidents de clubs et les membres du bureau fédéral.Au cours de cette réunion, les professionnels de l’EN ont été tout simplement descendus en flamme. La solution, aux yeux des responsables des clubs, est le retour à la formation, une manière de mettre en place une sélection qui renferme en son sein des joueurs non seulement aux qualités techniques indéniables mais aussi et surtout qui ont l’amour des couleurs nationales dans le cœur. Le mot est donc lâché, on a l’impression que l’on reproche à Ziani et consorts leur peu d’engouement à défendre comme il se doit la patrie, une accusation qui n’est pas du tout de leur goût mais que beaucoup parmi les animateurs de la scène footbalistique algérienne, y adhèrent. En tout cas, ils ne sont pas les seuls à partager cet avis, puisqu’ils sont relayés dans leurs accusations par bon nombre d’observateurs et amoureux des «Verts». Loin de faire le procès des professionnels, il faudra dire, néanmoins, que si la FAF, par le biais de ses différents entraîneurs auxquels elle recourt, à chaque fois se retrouve souvent à la merci de ces joueurs, c’est parce que notre football ne produit plus. Il n’y a qu’à suivre les rencontres du championnat chaque week-end, pour se rendre compte que le niveau de notre football va de mal en pis. Il est vrai, quand on recourt, à chaque fois, aux professionnels avec les résultats que tout le monde connaît, on se dit qu’il vaudrait mieux alors jouer avec les éléments du cru. Avec ces derniers, on est au moins assuré que les dépenses en matière de finances ne seraient pas importantes. C’est très important en ces temps de disette que traverse la trésorerie de l’instance fédérale.