L'Etat n'a pas la capacité pour mettre en 'uvre le programme e-Algérie 2013.
Il faut créer un partenariat public-privé », a déclaré hier Chérif Ben Mahrez, DG des TIC au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication lors de la 4e université d'été pour la promotion d'entreprises innovantes créées par les diplômés universitaires qui a eu lieu au siège d'Algérie Télécom. Cette manifestation est organisée en partenariat avec l'université des sciences et de la technologie Houari Boumediène, l'université Yahia Farès de Médéa, l'Ansej et l'Organisation de l'innovation et de la recherche scientifique.Il a souligné que « le ministère travaille avec toutes les parties prenantes (sociétés, administrations) car e-Algérie 2013 n'est pas le programme du MPTIC seulement, c'est le programme de toute les administrations ». Il a été décidé de créer les conditions de valorisation des compétences scientifiques et techniques en matière de production de logiciels et d'équipements et la mise en place des mesures incitatives à la production du contenu. Il a constaté que la plupart des entreprises se consacrent à des activités plus lucratives et moins risquées que la production du contenu telles que la vente d'équipements et l'importation de bureautique.Les actions à mener sont nombreuses. Il s'agit de soutenir les compétences scientifiques et techniques ainsi que les PME dans leur équipement logiciel et dans la conversion de leurs ingénieurs dans le développement du contenu, d'adapter les formations aux besoins de l'industrie du logiciel, de créer un statut spécifique des sociétés éditrices de logiciel au sein des TIC, de renforcer les moyens de protection de la propriété intellectuelle du logiciel et de faciliter l'accès des éditeurs de logiciels aux marchés publics. L'axe majeur qui conditionne en réalité le succès de ce programme est le renforcement de l'infrastructure des télécommunications à haut et très haut débits. L'analyse de la situation générale d'Algérie Télécom notamment, au plan de l'infrastructure des télécommunications, fait ressortir des insuffisances en matière de support sécurisé et de qualité du haut et très haut débits. Dans un récent rapport, Sigma Group a estimé le nombre d'internautes en Algérie à 3 500 000 pour 2008, alors qu'il est de 1 765 000 en Tunisie et 7 300 000 au Maroc.La pénétration d'Internet est de 10,4% et le nombre d'abonnés ADSL de 250 000. Dans un communiqué de presse, diffusé par l'opérateur, Moussa Benhamadi, PDG d'Algérie Télécom, insiste sur le rôle moteur de son entreprise, dans ces dynamiques d'émergence de pôles de compétences basés sur la compétitivité, à même de créer la richesse par l'intégration de l'innovation dans les entreprises créées ou à venir, en vue d'une contribution à l'amélioration de la croissance économique et du progrès social et culturel du pays. Algérie Télécom a lancé des initiatives de partenariat en réalisant des actions concrètes d'appui aux diplômés universitaires avec l'USTHB.
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Posté Le : 16/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Benelkadi
Source : www.elwatan.com