Algérie

Dysfonctionnements, A.G.E non tenues' C'est l'expectative



Les élections prévues pour le mois écoulé tardent à se concrétiser.Le karaté avait effectué son assemblée élective après une longue attente. Au mois de juin écoulé, la WKF avait demandé au MJS de «faciliter» l'organisation d'une assemblée élective, et de trouver, dans «un délai de 45 jours», une solution aux «dysfonctionnements» que vivait la FAK depuis plusieurs mois, la suite nous la connaissons? Aujourd'hui, les choses semblent prendre une autre tournure, puisque l'instance internationale du Karaté avait intervenu, encore une fois, pour élire Mesdoui Slimane, lequel a été élu démocratiquement. Mais ceci ne s'est pas arrêté, au moment où une autre affaire de non sélection de trois athlètes, a ébruité les réseaux sociaux, et s'est même étalée à un autre palier, en faisant tache d'huiles au sein de cette pratique sportive. Ce constat est venu après le tour de la fédération des jeux de boules, qui s'était retrouvée sans président après le départ de Réda Harroug.
La structure fédérale avait vu son président, Haroug Réda, remettre la clef sous le paillasson, après avoir organisé son assemblée générale extraordinaire. Le cyclisme Algérien n'est pas sorti de l'auberge ; il ne semble plus se remettre depuis l'exclusion de l'ancien bureau, à sa tête Fezouine Rachid, par une décision d'inéligibilité. Nos éléments se devaient de rééditer les exploits à plusieurs reprises, du précédent mandat, ce fut malheureusement rien, puisque toutes les autres manifestations officielles n'ont pas été corroborées, et sont loin de l'attente des puristes. Que ce soit sur route ou sur piste, la déception était grande, surtout à Tarragone, où tous les cyclistes en nombre de huit ont préféré abandonner leurs épreuves respectives. Du jamais vu dans les anales du cyclisme Algérien. En somme, la situation de la petite reine ressemble à celle de notre sport en général, où toutes les disciplines continuent de subir les affres et les conséquences de la gestion des responsables du sport à l'échelle nationale. Celui-ci se débat entre la volonté d'amorcer une stratégie, ou de continuer à bricoler. La seconde variante avait, rappelons-le, pris le dessus, donnant droit à la perte de vitesse de notre performance.
Le dernier processus électoral amorcé par l'ex-ministre du MJS, El Hadi Ould Ali, semble vouloir donner son lot de répercussions. Il fait que celui-ci accorde des circonstances atténuantes à nos athlètes pour leur maigre bilan des différentes compétitions mondiales. En boxe, le CIO avait, et continue d'annoncer, qu'il gèlerait momentanément la compétition de boxe des JO 2020. Que fera alors la boxe Algérienne entre temps, si ce n'est d'aller vers d'autres compétitions moins huppées que les JO, histoire de se maintenir dans le bain. Dans l'attente qu'une enquête soit menée, une décision sera donc rendue public plus tard, concernant un retrait ou non du programme des Jeux de Tokyo. La boxe Algérienne se devra donc d'appliquer les règles de son instance internationale, à savoir l'AIBA. De l'autre côté, une assemblée générale élective de la FAB pour former un bureau et son président, devait se tenir, puis a été bloquée par l'AIBA, mais au train où vont les choses, l'on ne verra ni assemblée générale élective, ni JO, ni même une préparation de la dimension de la compétition en question.
Cette dèche que vient de provoquer le CIO, voit son lot de conséquences arriver. En somme, la discipline risque de reculer, voire exclue des grandes compétitions, un énorme gâchis pour les athlètes. Une autre histoire qui a fait couler beaucoup d'encres risquerait aussi de réapparaître, celle de Mohamed Madjid Nehassia, réhabilité par le Tribunal arbitral du Sport (TAS) en sa qualité de président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), mais qui attendait toujours la concrétisation de cette décision par les responsables du ministère de la jeunesse et des sports.
Comment sera donc fait demain, alors que la tutelle ne semble pas pour autant réhabiliter Nehassia, même si tous les arguments sont de son côté. L'élection de Draa n'a été reconnue ni par le Comité olympique algérien (COA), ni par l'Association internationale de boxe amateur (AIBA), à laquelle est affiliée la FAB. D'ailleurs, l'AIBA avait plusieurs fois évoqué la situation de la boxe algérienne et le cas de Nehassia à la tête de la FAB, lors d'une réunion des membres de son bureau exécutif. Pour l'heure, l'AIBA communique toujours avec Mohamed Madjid Nehassia, à travers différentes des communiqués et des correspondances en tant que président légitime de la FAB. Ce dernier a finalement cédé, en préférant se retirer, laissant au passage d'autres prétendants se porter candidats, alors que les élections prévues pour le mois écoulé tardent à se concrétiser.


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