Algérie

Dynamisme industriel : Plusieurs régions en Algérie se sont développées grâce à lui



Dans une interview à paraître dans le numéro de janvier du magazine ParisAlger, un trimestriel consacré aux relations économiques, politiques et culturelles entre la France et l'Algérie, un Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne pour le gouvernement français, a affirmé que plusieurs régions en Algérie sont en plein développement grâce à un "incontestable" dynamisme industriel. Jean-Louis Levet, a précisé que'"il est clair qu'en Algérie, les territoires sont en plein développement. Par exemple, la zone de Sétif et Bordj Bou-Arréridj (je considère les espaces économiques et sociaux, pas les divisions administratives précises) est d'un incontestable dynamisme industriel".Ce responsable français a relevé que cette zone, qui connaît un développement notamment dans l'électroménager, la mécanique, l'électronique et le bâtiment, est dotée d'universités "en mutation", qui "cherchent à développer leurs liens avec les entreprises locales, créant ainsi des écosystèmes nouveaux".
Il a cité également la ville d'Ouargla où, pour lui, "il est étonnant de voir comment le nouveau tramway construit par Alstom, bientôt terminé, permet de redynamiser l'agglomération, en reliant la vieille ville aux nouveaux quartiers industriels et universitaires", mettant en relief le développement des villes en établissant des relations avec d'autres, proches ou moins proches.
"On voit bien que Ouargla est en train de rayonner vers Biskra, Ghardaïa ou Touggourt. On voit comment Blida se tourne vers Médéa et comment des réseaux de dizaines de PME se forment de Boumerdès à Tipasa, couvrant ainsi toute la Mitidja", a-t-il expliqué, notant que cette réalité territoriale est "de plus en plus présente et doit se développer, en particulier dans tout l'arrière-pays où la question du foncier est moins prégnante".
Dans le cadre de la coopération franco-algérienne, M. Levet propose une grille de lecture sous l'angle des "partenariats productifs structurants", prenant l'exemple de la région d'Oran qui constituera, avec les deux usines Renault-Peugeot, un pôle automobile.
"Derrière, il y a l'appel à des sous-traitants locaux, mais aussi à des sous-traitants d'autres régions de l'Algérie. Et derrière encore, il peut y avoir des équipementiers et sous-traitants français qui noueront des partenariats avec les PME algériennes pour contribuer à la fabrication de pièces", selon lui. Pour lui, ce partenariat dans l'industrie automobile devra également mobiliser de nombreuses activités de services, entraînant la création de nombreux emplois indirects, notamment avec la création de centres de formation par les opérateurs français.
"En général, un emploi industriel créé en fait naître un à deux autres dans les services. Voilà un autre exemple d'essor d'un territoire", a dit ce responsable français qui, depuis quatre ans, contribue avec son homologue algérien Bachir Dehimi, P-DG du groupe public mécanique au ministère de l'Industrie et des Mines, à initier et développer des projets de coopération économique entre les deux pays.
En termes de stratégie et de perspectives, il a estimé que ces territoires constitueront autant de plateformes industrielles pour "favoriser la co-localisation entre entreprises françaises et algériennes, la diversification de l'économie algérienne, l'internationalisation de ses entreprises, petites et grandes, en particulier en Afrique", soulignant que celle-ci est un "enjeu majeur" pour les partenariats de co-innovation franco-algériens.


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