Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a perdu son premier pari lancé depuis ses escales maghrébines de voir le calme rétabli dans le pays à son retour à Ankara. Non seulement la contestation n'a pas faibli en dépit des déclarations apaisantes du président turc, Abdullah Gül, et du vice-Premier ministre, Bülent Arinç, qui avaient affirmé avoir reçu cinq sur cinq les messages des manifestants, mais bien plus, elle s'est intensifiée et élargie à d'autres provinces du pays, menaçant de s'inscrire dans la durée. Après avoir échoué à faire plier les manifestants de plus en plus nombreux à occuper la place Taksim, haut lieu symbolique de la contestation, le Premier ministre turc s'est offert un bain de foule inhabituel jeudi, à son retour d'un périple au Maghreb, à l'aéroport d'Istanbul où il avait convoqué plus de 3000 de ses partisans encadrés par son parti, l'AKP (Parti de la justice et du développement).
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Posté Le : 08/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Omar Berbiche
Source : www.elwatan.com