Algérie

Durcir les sanctions à l'égard des parents



Durcir les sanctions à l'égard des parents
L'association des femmes juristes de la wilaya d'Alger a souligné jeudi à Alger la nécessité de durcir les sanctions à l'encontre des parents qui refusent de scolariser leurs enfants en considérant cet acte comme un délit passible de prison ferme.L'association des femmes juristes de la wilaya d'Alger a souligné jeudi à Alger la nécessité de durcir les sanctions à l'encontre des parents qui refusent de scolariser leurs enfants en considérant cet acte comme un délit passible de prison ferme.La responsable des relations extérieures de l'association, Ghania Nechar a insisté lors d'une rencontre sur "les propositions juridiques de l'association concernant la loi sur la protection de l'enfant", sur la "nécessité d'amender l'article 12 de la loi d'orientation de l'Education nationale relatif aux sanctions infligées aux parents d'élèves qui refusent de scolariser leurs enfants en considérant cet acte comme un délit passible de prison ferme et non point comme une simple infraction de troisième degré".Elle en outre proposé "la création d'une instance locale comptant le wali, le président de la commune et les directeurs d'écoles afin de poursuivre les parents d'élèves qui refusent à leurs enfants le droit à l'éducation et examiner les plaintes porté contre eux". Dans ce contexte Mme Nechar a proposé "la création de l'association des femmes juristes de la wilaya d'Alger en se constituant partie civile pour défendre les mineurs privés de ce droit et la protection de leurs droits en cas de plainte contre leurs parents".S'agissant de la situation matérielle difficile des familles qui est souvent à l'origine de la privation des enfants de moins de 16 de rejoindre les bancs de l'école, elle a souligné "l'impératif d'augmenter la prime de scolarité et de prendre en considération la situation sociale des familles pauvres".Par ailleurs, Mme Zakia Benziane, membre de l'association, a avancé plusieurs propositions pour enrichir la loi relative à la protection de l'enfance, notamment concernant l'exploitation des enfants dans la mendicité, appelant à ce propos à la "nécessité d'assurer les mécanismes d'application de la loi dans ce domaine".Mme Benziane a recommandé le "recensement des personnes s'adonnant à la mendicité pour protéger les nécessiteux d'entre eux et punir, par la prison, ceux qui exploitent les enfants", appelant le ministère de l'Education à "reconsidérer les décisions relatives à l'expulsion des élèves à un âge précoce". Considérée comme le lancement de plusieurs activités programmées par l'association créée en décembre 2013, la rencontre a regroupé des défenseurs des droits de l'enfant, des juristes, des écrivains et des hommes de lettres.La responsable des relations extérieures de l'association, Ghania Nechar a insisté lors d'une rencontre sur "les propositions juridiques de l'association concernant la loi sur la protection de l'enfant", sur la "nécessité d'amender l'article 12 de la loi d'orientation de l'Education nationale relatif aux sanctions infligées aux parents d'élèves qui refusent de scolariser leurs enfants en considérant cet acte comme un délit passible de prison ferme et non point comme une simple infraction de troisième degré".Elle en outre proposé "la création d'une instance locale comptant le wali, le président de la commune et les directeurs d'écoles afin de poursuivre les parents d'élèves qui refusent à leurs enfants le droit à l'éducation et examiner les plaintes porté contre eux". Dans ce contexte Mme Nechar a proposé "la création de l'association des femmes juristes de la wilaya d'Alger en se constituant partie civile pour défendre les mineurs privés de ce droit et la protection de leurs droits en cas de plainte contre leurs parents".S'agissant de la situation matérielle difficile des familles qui est souvent à l'origine de la privation des enfants de moins de 16 de rejoindre les bancs de l'école, elle a souligné "l'impératif d'augmenter la prime de scolarité et de prendre en considération la situation sociale des familles pauvres".Par ailleurs, Mme Zakia Benziane, membre de l'association, a avancé plusieurs propositions pour enrichir la loi relative à la protection de l'enfance, notamment concernant l'exploitation des enfants dans la mendicité, appelant à ce propos à la "nécessité d'assurer les mécanismes d'application de la loi dans ce domaine".Mme Benziane a recommandé le "recensement des personnes s'adonnant à la mendicité pour protéger les nécessiteux d'entre eux et punir, par la prison, ceux qui exploitent les enfants", appelant le ministère de l'Education à "reconsidérer les décisions relatives à l'expulsion des élèves à un âge précoce". Considérée comme le lancement de plusieurs activités programmées par l'association créée en décembre 2013, la rencontre a regroupé des défenseurs des droits de l'enfant, des juristes, des écrivains et des hommes de lettres.




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