Algérie

Dur, dur d'être parent !



Dur, dur d'être parent !
L'Aïd el-fitr frappe déjà à nos portes. Mais le souci de la famille modeste algérienne en général reste toujours le problème de moyens pour satisfaire les membres de la famille, en particulier les bambins.L'Aïd el-fitr frappe déjà à nos portes. Mais le souci de la famille modeste algérienne en général reste toujours le problème de moyens pour satisfaire les membres de la famille, en particulier les bambins.Après des achats qui ont commencé à la veille de Ramadhan de la façon la plus spectaculaire qui soit dans les nombreuses grandes surfaces, ciblant les produits alimentaires et articles de ménage, très prisés généralement durant ce mois sacré, les parents sont désormais confrontés aux achats des habits.L'achat des vêtements neufs est une nécessité pour ne pas dire une obligation pour les Algériens. Malgré la cherté de la vie, les parents ne peuvent pas priver leurs petits de cette sensation, tout leur bonheur, c'est de voir leurs gosses souriants et heureux. Dans cette situation, les retardataires ont toujours tort.Car pour certains la mission est déjà accomplie. Ces deniers ont profité de faire leur shopping dès les premiers jours du mois sacré, voir avant pour éviter toutes les péripéties de ce casse-tête. D'autres, ont attendu la dernière "minute" pour le faire. Un petit tour à travers ces magasins appropriés à ces ventes pour les fêtes de l'Aïd, révèle qu'il est impossible pour un simple salarié de satisfaire son enfant.Des pulls à 2.500 dinars, des sandales qui varient entre 3.500 et 5.000 dinars, des pantalons dépassant les 2.000 dinars, des petites robes à partir de 3.200... Comme le dit un adage de chez nous : "Que peut faire un cadavre entre les mains de ceux qui le lavent".Malgré toutes ces hausses, les parents ont investi les grandes artères pour l'achat des vêtements de l'Aïd, au grand bonheur des commerçants. Certains préfèrent acquérir des articles séparés et les assortir, même s'ils ne sont pas de bonne qualité. L'essentiel étant de satisfaire sa progéniture.Le constat est le même partout, les commerçants mettent à la disposition des clients un choix varié de vêtements, mais pas de prix, ce qui embarrasse plus le père de famille. Fêter l'Aïd et acheter de nouveaux vêtements pour ses enfants s'avère une véritable acrobatie pour certaines familles. D'autres optent plutôt pour les habits d'occasion.D'ailleurs, certaines boutiques spécialisées dans la friperie ne désemplissent pas. La demande est très forte en raison des prix abordables pour les petites bourses. Les magasins de friperie sont inondés de monde. Les petites bourses optent pour cette solution pour vêtir leurs familles. Ils attendent les nouveaux arrivages pour avoir un meilleur choix et font parfois de bonnes affaires.Dans ces commerces, on trouve des hommes et des femmes qui y passent des heures entières à trier de grandes quantités de linge entassées pour y dénicher la perle rare, celle qui ne paraît pas friperie et qui ferait l'affaire devant la famille le jour de l'Aïd. Cette situation est ressentie par tout le monde surtout les salariés aux petits revenus.D'ailleurs, les propos de Ammi Mohamed la résument en déclarant : "Comment voulez-vous faire face à une telle situation dans un pays où les prix prennent l'ascenseur, alors que les salaires, les escaliers".Après des achats qui ont commencé à la veille de Ramadhan de la façon la plus spectaculaire qui soit dans les nombreuses grandes surfaces, ciblant les produits alimentaires et articles de ménage, très prisés généralement durant ce mois sacré, les parents sont désormais confrontés aux achats des habits.L'achat des vêtements neufs est une nécessité pour ne pas dire une obligation pour les Algériens. Malgré la cherté de la vie, les parents ne peuvent pas priver leurs petits de cette sensation, tout leur bonheur, c'est de voir leurs gosses souriants et heureux. Dans cette situation, les retardataires ont toujours tort.Car pour certains la mission est déjà accomplie. Ces deniers ont profité de faire leur shopping dès les premiers jours du mois sacré, voir avant pour éviter toutes les péripéties de ce casse-tête. D'autres, ont attendu la dernière "minute" pour le faire. Un petit tour à travers ces magasins appropriés à ces ventes pour les fêtes de l'Aïd, révèle qu'il est impossible pour un simple salarié de satisfaire son enfant.Des pulls à 2.500 dinars, des sandales qui varient entre 3.500 et 5.000 dinars, des pantalons dépassant les 2.000 dinars, des petites robes à partir de 3.200... Comme le dit un adage de chez nous : "Que peut faire un cadavre entre les mains de ceux qui le lavent".Malgré toutes ces hausses, les parents ont investi les grandes artères pour l'achat des vêtements de l'Aïd, au grand bonheur des commerçants. Certains préfèrent acquérir des articles séparés et les assortir, même s'ils ne sont pas de bonne qualité. L'essentiel étant de satisfaire sa progéniture.Le constat est le même partout, les commerçants mettent à la disposition des clients un choix varié de vêtements, mais pas de prix, ce qui embarrasse plus le père de famille. Fêter l'Aïd et acheter de nouveaux vêtements pour ses enfants s'avère une véritable acrobatie pour certaines familles. D'autres optent plutôt pour les habits d'occasion.D'ailleurs, certaines boutiques spécialisées dans la friperie ne désemplissent pas. La demande est très forte en raison des prix abordables pour les petites bourses. Les magasins de friperie sont inondés de monde. Les petites bourses optent pour cette solution pour vêtir leurs familles. Ils attendent les nouveaux arrivages pour avoir un meilleur choix et font parfois de bonnes affaires.Dans ces commerces, on trouve des hommes et des femmes qui y passent des heures entières à trier de grandes quantités de linge entassées pour y dénicher la perle rare, celle qui ne paraît pas friperie et qui ferait l'affaire devant la famille le jour de l'Aïd. Cette situation est ressentie par tout le monde surtout les salariés aux petits revenus.D'ailleurs, les propos de Ammi Mohamed la résument en déclarant : "Comment voulez-vous faire face à une telle situation dans un pays où les prix prennent l'ascenseur, alors que les salaires, les escaliers".


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