Algérie

Dur, dur d'être électeur



Le gong a sonné pour la campagne électorale des législatives du 10 mai 2012. Des élections que l'on dit importantes pour l'avenir du pays. Des élections pour lesquelles le président de la République en personne - qui du reste a promis un vote exemplaire - administration et partis politiques appellent de tous leurs v'ux à un vote massif. Et pour convaincre, les partis ont déjà donné le ton. Ils vont sillonner les contrées tous azimuts pour expliquer les bons côtés de leurs programmes qui portent, assurent-ils, sur le changement radical qu'attendent les citoyens. Chacun à sa manière, durant vingt et un jours, les quarante-quatre partis et les deux cent onze listes indépendantes vont «draguer» les citoyens qui, pour l'heure, ne donnent pas l'impression d'être mobilisés, d'autant que les affiches manquent à l'appel des panneaux, symbole urbain du scrutin, sur lesquels on peut lire des tags se rapportant au prix exorbitant de la pomme de terre. Comment arriver à séduire des citoyens qui se démènent chaque jour que Dieu fait pour joindre les deux bouts quand les départements ministériels sont démissionnaires. Comment avoir la tête aux élections quand on sait que le front social bouillonne, que les élèves sont dans la rue à quelques semaines du bac blanc, que les malades vont voir ajourner leurs rendez-vous médicaux parce que les médecins spécialistes de santé publique décident d'un mouvement de grève pour des promesses jamais tenues par leur tutelle. Comment penser aux élections quand il y a de fortes chances de ne pas rapporter du pain à la maison parce que les boulangers risquent, eux aussi, de ne plus mettre les mains dans la farine pour des revendications maintes fois formulées. Les partis en lice promettent une vie meilleure, une justice sociale, du travail et un logement pour tous. Des promesses qu'ils savent pertinemment ne pas pouvoir tenir car les indicateurs économiques ne sont pas au top. Ce sont toutes ces choses qui mettent le citoyen en colère et pour lui, les élections ne sont pas la priorité de l'heure. A moins que leaders et l'administration s'improvisent en magiciens pour inverser la tendance. Wait and see.
Le gong a sonné pour la campagne électorale des législatives du 10 mai 2012. Des élections que l'on dit importantes pour l'avenir du pays. Des élections pour lesquelles le président de la République en personne - qui du reste a promis un vote exemplaire - administration et partis politiques appellent de tous leurs v'ux à un vote massif. Et pour convaincre, les partis ont déjà donné le ton. Ils vont sillonner les contrées tous azimuts pour expliquer les bons côtés de leurs programmes qui portent, assurent-ils, sur le changement radical qu'attendent les citoyens. Chacun à sa manière, durant vingt et un jours, les quarante-quatre partis et les deux cent onze listes indépendantes vont «draguer» les citoyens qui, pour l'heure, ne donnent pas l'impression d'être mobilisés, d'autant que les affiches manquent à l'appel des panneaux, symbole urbain du scrutin, sur lesquels on peut lire des tags se rapportant au prix exorbitant de la pomme de terre. Comment arriver à séduire des citoyens qui se démènent chaque jour que Dieu fait pour joindre les deux bouts quand les départements ministériels sont démissionnaires. Comment avoir la tête aux élections quand on sait que le front social bouillonne, que les élèves sont dans la rue à quelques semaines du bac blanc, que les malades vont voir ajourner leurs rendez-vous médicaux parce que les médecins spécialistes de santé publique décident d'un mouvement de grève pour des promesses jamais tenues par leur tutelle. Comment penser aux élections quand il y a de fortes chances de ne pas rapporter du pain à la maison parce que les boulangers risquent, eux aussi, de ne plus mettre les mains dans la farine pour des revendications maintes fois formulées. Les partis en lice promettent une vie meilleure, une justice sociale, du travail et un logement pour tous. Des promesses qu'ils savent pertinemment ne pas pouvoir tenir car les indicateurs économiques ne sont pas au top. Ce sont toutes ces choses qui mettent le citoyen en colère et pour lui, les élections ne sont pas la priorité de l'heure. A moins que leaders et l'administration s'improvisent en magiciens pour inverser la tendance. Wait and see.




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