Algérie

Duel des frères ennemis


Duel des frères ennemis
Le FFS dont l'offre est rejetée par l'ensemble des opposants, n'a trouvé finalement que deux soutiens : le FLN et TAJ. Deux partis qui ont leurs propres relais avec le pouvoir.Le FFS dont l'offre est rejetée par l'ensemble des opposants, n'a trouvé finalement que deux soutiens : le FLN et TAJ. Deux partis qui ont leurs propres relais avec le pouvoir.Après la CNLTD, c'est autour du RCD d'enclencher la guerre contre son rival le FFS. Le plus vieux parti de l'opposition va certainement réagir. Rien ne va plus entre le FFS et le RCD. En théorie, les deux partis ont des similitudes d'opposants. Mais depuis quelques temps, le FFS essuie les coups et Mohsen Belabbas ne se montre guère tendre là-dessus. Il a, à ce propos, estimé que la proposition du FFS pour l'organisation d'une conférence nationale de consensus, est une « démarche de soumission pour des intérêts immédiats et inavoués ».Et d'ajouter que « le compromis doit se construire autour d'offres politiques lisibles et assumées, et non pas, comme se complaisent certains, dans une démarche de compromission, de soumission pour des intérêts immédiats et inavoués ». Grave accusation s'il en est de la part du président du RCD qui ne mâche pas ses mots envers son rival en optant pour une guerre ouverte.Le FFS dont l'offre est rejetée par l'ensemble des opposants, n'a trouvé finalement que deux soutiens : le FLN et TAJ.Deux partis qui ont leurs propres relais avec le pouvoir et qui pour taquiner le camp des opposants, ont accepté le dialogue avec le FFS. Mais le RCD va plus loin dans son analyse avec son rapport avec le parti historique d'Aït Ahmed. Selon Mohsen Belabbas, l'initiative du FFS est de « gagner du temps pour reconstruire un consensus interne au pouvoir » et de constater que « l'échec de cette grossière sous-traitance signe le décalage et le manque de lucidité de ses acteurs ». Il est clair que cette fronde assez agressive de la part du RCD ne laissera pas le FFS confiné dans son silence.Ceux qui connaissent bien le parti savent que le FFS se déploie toujours avec force pour atténuer les tirs contre lui. Le parti qui a opéré un virage à 360°, tente de contrecarrer la montée en puissance de la CNLTD qui cherche plus une mobilisation populaire qu'une adhésion de salons.Cela va sans dire que la divergence entre le FFS et ses adversaires de l'opposition est animée par une crise de leadership et de visions sur la transition à mener si l'opposition aura à gagner son défi. Tout est dans le fond de celui qui mènera la locomotive de l'opposition et de celui qui parlera au nom de la coordination de la transition.Une fois que le plus vieux parti de l'opposition a fini par mener cavalier seul, les avalanches de critiques et de diatribes ont tenté de le diminuer et de faire en sorte qu'il n'a rien de nouveau à proposer. Toutefois, le FFS qui considère que son offre tient la route, se replace dans l'échiquier d'une formation politique qui connait le mieux les arcanes du pouvoir.Il mise sur son expérience historique et le fait qu'il n'avait pas fait de compromis sérieux avec le régime, ce dont il est accusé actuellement par ses pairs de l'opposition. Du reste, chaque groupe tente de naviguer politiquement à sa façon en y mettant du style, de la provocation et le discours va-ten guerre pour convaincre.Après la CNLTD, c'est autour du RCD d'enclencher la guerre contre son rival le FFS. Le plus vieux parti de l'opposition va certainement réagir. Rien ne va plus entre le FFS et le RCD. En théorie, les deux partis ont des similitudes d'opposants. Mais depuis quelques temps, le FFS essuie les coups et Mohsen Belabbas ne se montre guère tendre là-dessus. Il a, à ce propos, estimé que la proposition du FFS pour l'organisation d'une conférence nationale de consensus, est une « démarche de soumission pour des intérêts immédiats et inavoués ».Et d'ajouter que « le compromis doit se construire autour d'offres politiques lisibles et assumées, et non pas, comme se complaisent certains, dans une démarche de compromission, de soumission pour des intérêts immédiats et inavoués ». Grave accusation s'il en est de la part du président du RCD qui ne mâche pas ses mots envers son rival en optant pour une guerre ouverte.Le FFS dont l'offre est rejetée par l'ensemble des opposants, n'a trouvé finalement que deux soutiens : le FLN et TAJ.Deux partis qui ont leurs propres relais avec le pouvoir et qui pour taquiner le camp des opposants, ont accepté le dialogue avec le FFS. Mais le RCD va plus loin dans son analyse avec son rapport avec le parti historique d'Aït Ahmed. Selon Mohsen Belabbas, l'initiative du FFS est de « gagner du temps pour reconstruire un consensus interne au pouvoir » et de constater que « l'échec de cette grossière sous-traitance signe le décalage et le manque de lucidité de ses acteurs ». Il est clair que cette fronde assez agressive de la part du RCD ne laissera pas le FFS confiné dans son silence.Ceux qui connaissent bien le parti savent que le FFS se déploie toujours avec force pour atténuer les tirs contre lui. Le parti qui a opéré un virage à 360°, tente de contrecarrer la montée en puissance de la CNLTD qui cherche plus une mobilisation populaire qu'une adhésion de salons.Cela va sans dire que la divergence entre le FFS et ses adversaires de l'opposition est animée par une crise de leadership et de visions sur la transition à mener si l'opposition aura à gagner son défi. Tout est dans le fond de celui qui mènera la locomotive de l'opposition et de celui qui parlera au nom de la coordination de la transition.Une fois que le plus vieux parti de l'opposition a fini par mener cavalier seul, les avalanches de critiques et de diatribes ont tenté de le diminuer et de faire en sorte qu'il n'a rien de nouveau à proposer. Toutefois, le FFS qui considère que son offre tient la route, se replace dans l'échiquier d'une formation politique qui connait le mieux les arcanes du pouvoir.Il mise sur son expérience historique et le fait qu'il n'avait pas fait de compromis sérieux avec le régime, ce dont il est accusé actuellement par ses pairs de l'opposition. Du reste, chaque groupe tente de naviguer politiquement à sa façon en y mettant du style, de la provocation et le discours va-ten guerre pour convaincre.


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