Algérie

Duel de coachs Zahoui : «On ne veut pas décevoir»



Duel de coachs
 Zahoui : «On ne veut pas décevoir»
Le sélectionneur des Eléphants, François Zahoui, semble serein et confiant. Il estime que seul le trophée intéresse son équipe. «La Zambie est une équipe très joueuse, qui évolue ensemble depuis longtemps. Cela fait 4 ou 5 ans qu'ils jouent ensemble. Ils ont des repères et se projettent très vite vers l'avant. Ils ne sont pas en finale par hasard. On a emmagasiné de l'expérience en 2006, on est plus matures. En finale de la Coupe d'Afrique, il n'y a plus de pros ni d'amateurs. C'est la volonté de gagner qui va faire la différence. C'est également une équipe qui affiche ses ambitions. Ils le disent : ils veulent gagner la CAN. On ne peut que respecter ça. Pour eux, c'est du 50-50. En Afrique, le spirituel est très important. On a beaucoup de respect pour ce qui leur est arrivé. Ils tirent une sacrée énergie de leur malheur. Je l'ai dit, ils ne sont pas en finale par hasard. Mais, en face, on a toute la Côte d'Ivoire qui prie pour nous. Et on ne veut pas les décevoir.»
Renard : «Je n'ai pas envie d'avoir des regrets»
A l'image de son équipe, Hervé Renard affiche une grande détermination de terminer le tournoi en beauté d'autant plus qu'il est convaincu que les Chipolopolo ont les moyens de s'offrir un premier trophée historique : «On n'est pas surpris d'être là et on ne change rien à notre comportement, notre philosophie. La seule chose qu'il y a dans notre tête, c'est que, cette finale, on veut la gagner. Face à la Côte d'Ivoire, notre arme, c'est notre détermination. On n'a peur de personne. On respecte beaucoup les Ivoiriens, on connaît la qualité des joueurs qu'on voit toutes les semaines à la télévision. Ils sont très solides défensivement et sont capables de faire la différence offensivement à tout moment. On est devant une montagne mais on a tellement de détermination qu'on n'a pas peur d'aller au sommet. Quand on perd une finale de Coupe d'Afrique, c'est très dur et on n'a pas envie d'être dans cette situation, que les gens nous disent : «Bien joué quand même.» C'est ce qui me mettra le plus en colère. Je n'ai pas envie d'avoir des regrets» a-t-il affirmé en prévision de la finale.
Le face-à-face
Drogba ne fait pas peur à Mweene
Kennedy Mweene est un des héros de la demi-finale de la CAN 2012 face au Ghana (1-0) au cours de laquelle le gardien zambien a détourné un penalty de Gyan (7e). Mais le joueur de 26 ans refuse de s'enflammer. «C'est l'équipe qui nous a emmenés là où on en est. C'est d'avoir travailler dur, ensemble. Nous connaissions les autres équipes mais nous, nous sommes relativement inconnus, a assuré le portier des Chipolopolo à Afrik-Foot. Jouer face à Drogba ne me fait pas peur. Je n'ai pas la pression. Je joue toujours avec la même envie. Le coach nous y a préparé. Chacun fait son boulot. C'était à moi de le faire sur le penalty, c'était à Mayuka de le faire sur son but. Je n'étais pas un héros, il n'était pas un héros. Mon arrêt nous a rendu plus fort. Quand je l'ai arrêté, je savais qu'on allait gagner. Si on l'avait pris, ça aurait été très dur pour nous de revenir. C'est un arrêt à un million de dollars qui nous a rendu plus forts.»
La petite finale
Le Mali prend la troisième place
Donné grand favori pour remporter cette CAN, le Ghana enregistre une nouvelle désillusion en perdant la petite finale pour la 3e place face à des Maliens adroits devant le but. Le Mali, entraîné par Alain Giresse, réalise l'exploit en terminant sur le podium de la CAN après avoir largement dominé une équipe du Ghana très décevante. Les Maliens, emmenés par un grand Seydou Keita, ont rapidement su prendre la mesure dans une rencontre animée. L'ouverture du score intervient sur un corner de Keita repoussé par le gardien sur Diabaté qui marque la 23e minute de jeu. Bien organisé en défense, le Mali va attendre la seconde période pour s'assurer la victoire grâce à un doublé de Diabaté (80e). En face, le Ghana a montré beaucoup de nervosité à l'image de Jordan Ayew sanctionné rapidement par un carton jaune mais aussi par l'expulsion du défenseur Vorsah après l'heure de jeu. Au final, le Mali remporte une victoire méritée avec surtout l'éclosion d'un groupe de joueurs voués à encore progresser dans un futur proche.
Le black-out
Les Eléphants inaccessibles aux médias
Les Eléphants se seraient-ils transformés en huîtres ' Fermée à double tour aux médias depuis le début de la CAN, l'équipe ivoirienne n'a pas pour l'heure à se plaindre de cette stratégie, même si elle n'est pas sans risques. Décryptage. «Pour vivre heureux, vivons cachés», dit-on parfois. Ce célèbre proverbe, l'équipe de Côte d'Ivoire l'a fait sien depuis le début de cette CAN 2012. Si les résultats ne donnent pour l'instant pas tort aux Eléphants, la méthode est plus discutable sur le fond. En particulier depuis l'arrivée de la Séléphanto à Libreville : logés dans une résidence ultra-sécurisée à quelques encablures du stade de l'Amitié, François Zahoui et ses hommes sont gardés comme les joyaux d'une couronne et ne sont accessibles aux médias que lors des conférences de presse ou en zone mixte, après les rencontres. Quand ces messieurs daignent prendre le temps de s'arrêter répondre aux questions des journalistes. Dans les coursives du stade de l'Amitié, ce ne fut pas le cas pour Gervinho et Didier Drogba, qui, contrairement à la plupart de leurs coéquipiers, refusèrent de s'adresser à la presse écrite, se bornant à s'exprimer pour des caméras amies. «Ils n'ont pas apprécié certaines analyses de la presse lors du premier tour», nous explique alors un confrère ivoirien. Il y aurait donc les bons journalistes, qui passent systématiquement la brosse à reluire et les autres, persona non grata ' Drôle de conception de la liberté de la presse'


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