Algérie

Du théâtre cinématographique au service de l'affection 4E EDITION DU FITB AVEC LA PIÈCE DE KADOUR NAIMI


Une histoire d'amour entre les jeunes Houria et Chafik qui ont subi toutes les affres des tabous et d'autres considérations tendancieuses....
La tendresse, un moyen pour surmonter les préjugés causés par des situations sociales défavorables à travers une histoire d'amour, Kadour Naimi, metteur en scène de la pièce de théâtre cinématographique, intitulée «El Hanana Ya Ouled! - Lahnana Ayarac - la tendresse, les enfants!», pose la problématique de «comment, aujourd'hui en Algérie, la tendresse peut surmonter les préjugés causés par des situations sociales défavorables...».
Une oeuvre qui traduit le déficit énorme en tendresse sur scène à travers une histoire d'amour entre les jeunes Houria et Chafik qui ont subi tous les affres des tabous et autres considérations tendancieuses. Un échantillon de la société algérienne interprété sur scène par plusieurs comédiens appartenant aux deux familles des deux jeunes amoureux et autres spécimens de la société. Un mélange de haine, d'amour, de politesse, sur fond d'un manque terrible de tendresse, un sentiment trait-d'union d'après le réalisateur, qui pourrait ressouder les liens de fraternité entre les Algériens.
«Après 40 ans d'absence du pays, c'est la première fois où je passe un séjour de six jours au pays. Un séjour qui m'a poussé à faire une étude sociologique sur le comportement des Algériens à travers leur vie quotidienne... D'emblée, il m'a semblé, qu'un déficit énorme en tendresse était apparent.
Dans notre société, beaucoup de politesse et d'amabilité meuble la façade extérieur, mais en profondeur, la haine, la jalousie,...rongent réellement la société, d'où l'idée de monter ce spectacle», nous déclare Kadour Naimi avant d'ajouter, que «notre pays a toujours été envahi depuis l'aube de l'histoire.
L'Algérien est loin de vivre sa liberté avec ses problèmes quotidiens, économiques, sociaux, politiques, identitaires... ce qu'explique globalement ce manque de tendresse, d'affection, de fraternité... des carences en somme, qui influent négativement sur le comportement, le caractère et la mentalité des Algériens....». En outre, en ce qui concerne la forme, l'expérience sous forme de théâtre cinématographique est inédite.
Une approche que le metteur en scène nous explique: «J'ai essayé dans cette pièce comment faire intégrer des scènes de cinéma dans le théâtre. Le cinéma est pour le moins de paroles possibles et en faveur de l'action, un jeu sobre, des changements de lieux fréquents, un rythme de scènes plutôt courtes, un éclairage d'ambiance réaliste.
Le théâtre est dans l'importance fondamentale donnée au jeu des interprètes, dans une scénographie et un décor des plus essentiels,
laissant à l'imagination du spectacle la création des lieux selon sa fantaisie».
J'ai essayé, à travers ce travail, de communiquer en substance tout ce que j'ai appris en 40 ans à travers le monde: inculquer le respect de soi-même et des autres, réveiller ce sentiment de tendresse avec soi-même et avec les autres.
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