Algérie

Du suspense et beaucoup de surprises!



Le couple le plus glamour des feuilletons télés du mois de Ramadhan reprend du service! En effet, les férus du feuilleton Yemma, retrouveront cette année dans le volet trois, Khaled alias Mohamed Reghis et Malek devenue Numédia alias la sémillante Mounia Benfeghoul! Comme tout le reste du staff ou presque, ils ont repris gaiement les chemins des studios, ces dernières semaines,pour se donner encore plus. Ils sont rejoints par leurs acolytes comédiens, tels Malika Belbey, Amine Mimouni, Maroua Bouchoucha et le grand Mohamed Frimehdi pour ne citer que ceux-là, tandis que de nouvelles têtes feront leur première apparition dans la série. Nous avons passé une journée avec l'équipe et tenté de capter pour vous le pouls de cette série et découvrir ainsi les dessous de son tournage sans filtre! C'est dans un somptueux décor d'une villa mauresque, louée pour les circonstances, -un des nombreux décors du feuilleton- que nous avons retrouvé toute l'équipe composée du réalisateur tunisien Madih Belaïd, son staff technique bien outillé, ainsi qu'une partie des comédiens.Le puzzle du scénario s'approfondit
Sur le plateau, une seule personne réuni tout ce beau monde. Elle est là pour que toutes les meilleures conditions de travail soient réunies. Il s'agit de l'assistant réalisateur Nadjib Oulbsir: «Nous nous retrouvons dans le décor de Fadel Abdeldjaoued, incarné par Samir El Hakim. Nous sommes revenus dans cette maison après un tournage différé de dix jours au sujet d'une séquence très importante du feuilleton et qui concerne un flash-back et ce flash-back, vous allez le découvrir durant le Ramadhan»,nous confie t-il. Et de poursuivre en détaillant: «C'est un flash-back qui concerne les années 90. Nous avons fait une petite remontée dans le temps pour raconter un drame...» Et de préciser: «Aujourd'hui, nous avons eu sur le plateau Samir El Hakim avec Mouina Benfeghoul, Mohamed Reghis, Mohamed Tahar Zaoui et Rym Riahi. Elle fait partie du staff artistique sur un rôle important dans cette saison.» Nadjib Oulbsir qualifie d'emblée le feuilleton de «grosse production comme au cinéma parce qu'on est sur une équipe mixte, une équipe composée de Tunisiens et d'Algériens.C'est la troisième saison, donc on va dire qu'on n'est plus une équipe' mais une famille. Tout le monde connaît ce qu'il doit faire. O est une équipe professionnelle. Actuellement, nous comptons 45 techniciens et, en tout,en terme de régie nous sommes 60. Sur un plateau on arrive à 75 personnes avec les comédiens». Expliquant le déroulé de la journée, ce dernier révèle que «cela dépend de la séquence et de la semaine surtout, car on évolue selon un plan de travail. Et ce plan de travail avance selon l'avancée des séquences par décors. Ici nous sommes sur une configuration d'un tournage mixte qui veut dire qu'on est sur le plateau à 10h et on essayera de finir à 22h. Avec une journée de tournage de douze heures syndicale. Ce sont les normes de tournage. Je veille à ce que mon équipe travaille 12 heures pas plus. Parfois on fait des dépassements. Parfois on fait des nuits pleines, des journées pleines. On travaille d'arrache-pied pour faire avancer le plateau... on ne s'arête pas. On est sur une heure de make up pour rajeunissement. Une heure de costumes, figurations... et c'est grâce à une équipe pro qu'on arrive à enchaîner.» En effet, sur le plateau, de visu, en plus d'une armada de techniciens qui se veulent discrets, un réalisateur, l'homme de l'ombre qui n'aime pas trop parler de lui, mais qui est là à cheval sur tout ce qui se passe, veillant à ce que tout soit parfait, quitte à reprendre une scène plusieurs fois, il y a aussi la maquilleuse, coiffeuse et la costumière. Mais aussi un réalisateur de making off, une photographe etc. Cette année encore, tous les ingrédients seront réunis, nous affirme t-on pour assurer une bonne qualité d'image au spectateur, entre la forme et le contenu bien sûr!
Amour, glamour, trahison, suspense, drame policier, problèmes d'héritage... Ce feuilleton à l'allure d'une saga familiale à la brésilienne, prend une nouvelle tournure cette année avec un scenario plus étoffé qui ira d'avantage en profondeur. Nous nous intéresserons entre autres à la famille de Malek. Ca tombe bien, le jour de notre arrivée, une des séquences clés qui fut tournée avait trait, à juste titre, à l'enfance de cette dernière. Flash back souvenir! Nous sommes dans les années 90.
Aussi, la coiffeuse s'attelle à poser des cheveux, mèche par mèche sur l'arrière du crane de celui qui joue le rôle du père de Numédia, à savoir Fadel, campé par le brillant Samir El Hakim. Un travail de fourmi qu'exécute cette chef du département esthétique devant un comédien bien patient parce que les préparatifs peuvent prendre beaucoup de temps entre chaque séquence. Aussi, bien que studieux sur le plateau, l'on arrive parfois à vouloir décompresser, pour faire amorcer la fatigue du temps qui passe. Et pour cela, la belle Mounia Benfeghoul est la spécialiste pour mettre de l'ambiance, en mettant de la musique ou en blaguant avec ses coéquipiers, le portable souvent à la main, usant d'un filtre des plus loufoques pour amuser ses amis. Entre musique et rigolade, l'on n'oublie pas pour autant son texte...
Des rôles et des talents
Interrogé à propos du scénario, Samir El Hakim nous confie ses sentiments en indiquant que c'est «Une belle écriture dans la mesure où l'histoire est toujours en évolution. Il y a un truc qui monte tout le temps, quelque chose d'ascensionnel, tous les personnages, dont le mien, sont en perpétuelle évolution.» Et d'indiquer quant à son personnage: «Il n'arrête pas d'évoluer parce qu'il cache beaucoup de secrets, il est toujours maître de l'action. Cette année, il y aura beaucoup de surprises avec Fadel.On verra une autre facette de lui. Un Fadel plus méchant. Ce qui est sûr,c'est le fait qu'il va être complètement différent de l'année dernière.. Il y aura une intrigue formidable» Et de renchérir: «Bien sûr qu'il faut lire tout le scénario car tout est relié et imbriqué. Il y a un processus chronologique des événements.». Comment Samir El Hakim se prépare t-il pour endosser son personnage' Il nous répond: «Il n' y a pas de préparation spéciale. Mais, j'essaye d'avoir beaucoup de renseignements qui me permettront d'approcher mon rôle. Madih Belaïd, qui a écrit le scénario, est un très bon réalisateur, je le dis en toute franchise. Il maîtrise son sujet. C'est tout ce que j'aime, il me dirige. Il prend le temps pour me tendre sa main pour que je puisse rendre Fadel comme il se doit, pour l'embellir, Il vit avec nous le projet. Il est très proche des comédiens.».
Poursuivant, Mohamed Reghis qui parait plus discret qu'il en a l'air, témoigne pour sa part de sa participation dans ce feuilleton en faisant remarquer à propos du scénario qu'il y aura «un changement radical!». Et d'estimer: «Le scénario de la saison trois est très beau. Il y a de nombreuses transformations. Dans le «Yemma deux», le scénario s'est ouvert et dans le trois, il se referme. Le trait se referme sur Khaled. Khaled de la saison trois n'est pas le Khaled des saisons une et deux. Il va se transformer d'une façon complètement différente dont on ne pourra jamais l' imaginer». De quoi nous donner l'eau à la bouche! Evoquant Madih Belaïd, Mohamed Reghis, toujours tiré à quatre épingles, dira que ce dernier est «un homme pro, un homme avec un grand coeur. Cette année, c'est lui qui a écrit le scénario. Il sait très bien ce qu'il fait. Il connaît bien la personnalité de chacun de nous. Il suit très bien la trame du feuilleton. Chaque chose, qu'il a écrite, a un sens, et est à sa place.» Et d'avouer à son sujet: «Je suis bien prêt et bien avec l'équipe y compris avec ceux qui travaillent derrière la caméra, c'est- à- dire les cadreurs, les techniciens. Ils travaillent, les pauvres, matin et soir pour nous garantir la séquence qui passera sur le petit écran. Je les respecte énormément. Ce n'est pas facile.» Et de confier, à nouveau pensif, quant à son personnage: «Parfois je suis concentrée, parfois non et le réalisateur est là pour me recentrer avec ses précieux conseils et sa direction. L'assistant réalisateur se fatigue aussi énormément, en conciliant sa présence entre le temps et le décor. Ce n'est pas facile, mais on essaye de donner le meilleur de nous-mêmes.» Sur le plateau, nous faisons aussi connaissance avec trois nouveaux comédiens qui seront présents dans la saison 3.
De nouvelles têtes d'affiche
Outre Mohamed Tahar Zaoui qui jouera le rôle du frère de Fadel ou encore Hamid Amirouche, celui du père, nous faisons la connaissance avec la belle comédienne tunisienne Rym Riahi. Sans vouloir dévoiler son personnage, notre interlocutrice souligne qu'elle «arrive de très loin après des années. C'est l'un des premiers rôles. C'est très important pour moi de jouer dans un feuilleton qui réussit et qui plus est, a démarré il y a trois ans, ce n'est pas facile. C'est un défi pour moi de parler en algérien.. C'est un plaisir de travailler avec Madih déjà et prendre le train en marche. Le rôle est très beau. Le scénario de cette saison est juste excellent. C'est une broderie. J'ai regardé les deux premières saisons et j'ai adoré le feuilleton».Et de reconnaître: «J'estime que j'ai aussi un vrai public algérien qui me suit en Tunisie et ça me fait plaisir. Je pense être la première actrice tunisienne qui fait du drama en Algérie en interprétant le rôle d'une Algérienne au parler algérien. On m'a proposé de mélanger le tunisien avec l'algérien, mais j'ai choisi de parler totalement en algérien.» Petit indice: avec Rym Riahi on revient 23 ans en arrière. «Cette année, on va creuser dans la famille d'Abdeldjaoued en déterrant plein d'histoires qui vont bouleverser l'avenir de la famille», nous confie -t -on, laissant planer le mystère. Ecrit par Madih Belaïd et produit part Gosto Events, la boîte de Amer Bahloul, le feuilleton «Yemma» sera diffusé cette année sur la chaine Echorouk TV. Il est prévu, croit -on même, une suite, c'est-à-dire une saison 4 et même 5! Tant que cela accroche le spectateur, pourquoi pas! C'est bien parti en tout cas....


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