Du poisson chèrement payé Vol par effraction

Dahmane a une petite gargote non loin du port de Tipasa. Au menu des clients qui s'adressaient à lui, il y avait des frites, des brochettes de viande, de foie ou de merguez.. Il n'avait pas de poisson parce qu'il savait que les amateurs de ce genre de nourriture préféreraient se rendre au port chez les spécialistes du poisson. Et comme de nombreux clients lui réclamaient du poisson, il décida de l'inclure dans son menu mais il avait quelques appréhensions. Il avait peur d'acheter du poisson et de ne pas l'écouler. Et comme il n'avait qu'un réfrigérateur en guise de chaîne de froid, il recourut à un curieux stratagème pour ne pas perdre d'argent. Après avoir bien réfléchi, il eut une idée saugrenue : voler du poisson ! Une après-midi, il se rendit au port de Tipasa, observa le mouvement des restaurateurs et des poissonniers et son regard s'arrêta sur les tables dressées à l'extérieur d'un établissement spécialisé en poisson. Il y entra, commanda une soupe de poisson et vit un des responsables du restaurant réceptionner quatre caisses de poissons destinés pour la journée du lendemain. Il observa alors les lieux et finit par prendre une décision des plus folles. Vers 1h du matin, il revint avec un voleur spécialisé en ouverture des portes les plus solides et des serrures les plus sophistiquées. Ils parvinrent à entrer dans le restaurant et à prendre une caisse de rougets. Dahmane ignorait qu'il y avait un veilleur de nuit dans le restaurant. Celui-ci finit par être réveillé par d'étranges bruits qui lui étaient parvenus de la cuisine. Il sortit du cagibi où il avait l'habitude de dormir et il eut juste le temps de voir les deux voleurs se diriger vers la sortie avec une caisse de poissons prise du congélateur. A un moment donné, Dahmane eut le malheur de se retourner et son regard croisa celui du veilleur de nuit. Ce dernier n'osa pas courir après les voleurs parce qu'il se dit qu'ils devaient être armés de couteaux. Le lendemain, vers 11h30, en compagnie du propriétaire du restaurant, il fit un tour dans les environs immédiats du port et ils furent attirés par l'odeur de fritures de poissons sortant d'une gargote qui d'habitude ne proposait pas de poissons à ses clients. Ils s'en approchèrent. Le veilleur de nuit n'eut aucune peine à reconnaître le voleur qu'il avait vu sortant du restaurant et son patron n'avait eu aucune difficulté pour reconnaître le poisson qui lui avait été volé. Dahmane, il y a quelques jours, s'est retrouvé au tribunal de Koléa, où il fut incapable de nier l'accusation du veilleur de nuit qui l'avait formellement reconnu. Le procureur a requis contre lui et son complice trois ans de prison ferme et 30 millions de centimes !
Trop cher payé pour du poisson. Même pour du rouget !
Dahmane a une petite gargote non loin du port de Tipasa. Au menu des clients qui s'adressaient à lui, il y avait des frites, des brochettes de viande, de foie ou de merguez.. Il n'avait pas de poisson parce qu'il savait que les amateurs de ce genre de nourriture préféreraient se rendre au port chez les spécialistes du poisson. Et comme de nombreux clients lui réclamaient du poisson, il décida de l'inclure dans son menu mais il avait quelques appréhensions. Il avait peur d'acheter du poisson et de ne pas l'écouler. Et comme il n'avait qu'un réfrigérateur en guise de chaîne de froid, il recourut à un curieux stratagème pour ne pas perdre d'argent. Après avoir bien réfléchi, il eut une idée saugrenue : voler du poisson ! Une après-midi, il se rendit au port de Tipasa, observa le mouvement des restaurateurs et des poissonniers et son regard s'arrêta sur les tables dressées à l'extérieur d'un établissement spécialisé en poisson. Il y entra, commanda une soupe de poisson et vit un des responsables du restaurant réceptionner quatre caisses de poissons destinés pour la journée du lendemain. Il observa alors les lieux et finit par prendre une décision des plus folles. Vers 1h du matin, il revint avec un voleur spécialisé en ouverture des portes les plus solides et des serrures les plus sophistiquées. Ils parvinrent à entrer dans le restaurant et à prendre une caisse de rougets. Dahmane ignorait qu'il y avait un veilleur de nuit dans le restaurant. Celui-ci finit par être réveillé par d'étranges bruits qui lui étaient parvenus de la cuisine. Il sortit du cagibi où il avait l'habitude de dormir et il eut juste le temps de voir les deux voleurs se diriger vers la sortie avec une caisse de poissons prise du congélateur. A un moment donné, Dahmane eut le malheur de se retourner et son regard croisa celui du veilleur de nuit. Ce dernier n'osa pas courir après les voleurs parce qu'il se dit qu'ils devaient être armés de couteaux. Le lendemain, vers 11h30, en compagnie du propriétaire du restaurant, il fit un tour dans les environs immédiats du port et ils furent attirés par l'odeur de fritures de poissons sortant d'une gargote qui d'habitude ne proposait pas de poissons à ses clients. Ils s'en approchèrent. Le veilleur de nuit n'eut aucune peine à reconnaître le voleur qu'il avait vu sortant du restaurant et son patron n'avait eu aucune difficulté pour reconnaître le poisson qui lui avait été volé. Dahmane, il y a quelques jours, s'est retrouvé au tribunal de Koléa, où il fut incapable de nier l'accusation du veilleur de nuit qui l'avait formellement reconnu. Le procureur a requis contre lui et son complice trois ans de prison ferme et 30 millions de centimes !
Trop cher payé pour du poisson. Même pour du rouget !