Du poisson avarié sur les étals
Ni la canicule, ni les grande chaleurs de l'été et ni encore moins les services d'hygiène ne semblent inquiéter les vendeurs à la criée du poisson qu'ils disent frais, entreposé à même le sol sous un soleil de plomb dans des cagettes de fortune sans aucune protection ni aucune forme des règles d'hygiène les plus élémentaires, et ce après être transporté, à partir de Béjaïa et/ou de Boumerdès, à des dizaines de kilomètres dans des fourgons et autres camionnettes bâchées sans aucun respect de la chaîne de froid. C'est à ce demander, comment font ces transporteurs de poissons pour arriver à destination sans être inquiétés par les différents barrages des services de sécurité qu'ils franchissent. Au chef-lieu de la daïra M'Chedallah, à Saharidj, à Ighrem ou à Aghbalou, les scènes sont toutes les mêmes ou presque. A onze heures, voire midi parfois, ces vendeurs à la criée sont encore sur les places publiques. Un état de fait constaté quotidiennement dans toutes ces agglomérations. En raison d'une forte chaleur qui sévit depuis l'entame de la saison estivale, ce poisson exposé directement aux rayons du soleil commence à perdre à vue d''il sa couleur d'origine et devenir violet dès 8h, à10h le poisson ayant perdu toutes les écailles commence à ' fondre. C'est à croire que ceux chargés de veiller sur la santé publique, ceux des prix, de la qualité au même titre que les corps chargés de veiller à l'application de la loi et de la réglementation sont tous partis en vacances abandonnant ainsi les citoyens aux multiples dangers qui les guettent quotidiennement. Fort heureusement, aucun cas de d'intoxication n'est encore signalé dans cette région, du moins pour le moment, ce qui n'empêche pas la catastrophe de se produire si les choses sont laissées en l'état pour le reste de l'été, sachant que le mois de carême approche à grands pas.
Posté Le : 09/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadia Hamani
Source : www.elwatan.com