Algérie

Du monde entier, de plus en plus d'«Indignés» contre la corruption


Le mouvement «Occupons Wall-Street» (du nom de la Bourse de New York) prend de l'ampleur : «Nous sommes les 99% qui ne tolèreront plus longtemps la cupidité et la corruption du 1% restant», peut-on lire sur leur site.
Ils rejoignent en cela le mouvement des «Indignés espagnols» qui avaient mis en tête de leurs revendications l'élimination des privilèges de la classe politique et l'imprescriptibilité des délits de corruption. Ces mouvements témoignent d'une forte sensibilité des citoyens à la corruption, qui s'est déjà manifestée dans bien d'autres circonstances. Dans les contextes politiques les plus difficiles, les peuples ont su réagir. Le Brésil a destitué pour corruption le président Collor de Mello, le Pérou a poursuivi et condamné le président Fujimori, le Costa Rica le président Miguel Angel Rodriguez, la Thaïlande le président Thaksin Shinawatra. Trois présidents ont été poursuivis pour corruption en Corée du Sud, dont deux ont été condamnés. Une partie des fonds Marcos (Philippines), Abacha (Nigéria), Salinas (Mexique) ont été récupérés. La corruption a été un facteur important de mobilisation contre les présidents Ben Ali et Moubarak, jusqu'à leur chute. Et l'activisme anticorruption se développe. En Inde, Anna Hazare a entamé cet été une grève de la faim afin que le gouvernement promulgue des lois anti-corruption efficaces. Il a suscité un mouvement de masse qui s'est achevé par un triomphe en août dernier.
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