Algérie

Du miel au fiel



Accablé par les vicissitudes de la vie, l?être humain devient atrabilaire.Soulagé de ses épreuves, il transforme son fiel en miel. Souvent, c?est l?inverse qui se produit.La nature humaine est ainsi faite !Cet avant-propos résume assez bien, nous semblent-ils, la versatilité originelle du genre humain. Cette inconstance l?accompagnant depuis le paradis perdu, sur laquelle toutes les pensées et religions avaient décrit ses multiples manifestations à travers le temps, à provoqué tant de drames et de catastrophes suscitées par des esprits obtus, de faux dévots et autres despotes confondant pouvoir et lubies, destin personnel à celui communautaire ; mais aussi l?avènement en des moments critiques et décisifs, liés au destin du genre humain , de penseurs initiant de nouvelles idées salvatrices, massifiées par des élites laborieuses transposant, ainsi, de sombres périodes existentielles en lumineuses épopées ! Le tout, bien évidemment, en symbiose intelligente avec des sociétés vigilantes et génératrices de l?extraordinaire.A l?image du savoir prodigieux d?une colonie d?abeilles industrialisant les végétations mellifères, en matériaux de construction pour leur habitat - alvéoles façonnées au millimètre prés - aux fonctionnalités intelligentes et d?unités de productions de miel et autre gelée royale aux multiples bienfaits pour elles, leur pouvoir - la reine se soumettant elle aussi à la discipline de la colonie -, et ?le genre humain ! Dans le saint coran, la sourate « les abeilles » témoigne et bénit ledit insecte pour ses actes intelligents et productions sublimes.Les sociétés humaines des temps présents, dépassées par tant de blocages en tous genres et donc soumises malgré elles aux flottements existentiels conjugués a leur permissivité, ont attribué à des énergumènes se trouvant partout dans le monde, le pouvoir de se hisser malhonnêtement et accidentellement à un certain rang social et de responsabilités dans différents domaines de la vie. En réalité, que des improductifs - faux-bourdons - essayant de manipuler, pour leurs bas intérêts parasitaires, le savoir fabuleux de gens producteurs d?idées bénéfiques au profit de l?humanité, ou tous simplement au bonheur de leurs concitoyens.Cependant, leurs tentatives resteront vaines car leurs méfaits sont signalés partout dans le monde, par des écologistes constatant les dégradations multiformes de l?environnement terrestre, dont des centaines de millions de personnes en subissent les terribles conséquences, d?où les pollutions de l?air, des mers et océans, le sol, et les mouvements dramatiques des populations, les famines, les maladies?et autres fragilisés à la merci de tous les extrémismes existentiels.Ces pertinences sont aussi dégagées par les militants sincères, des droits de l?homme, condamnant les abus de pouvoir exercés par des mégalomanes sévissant aussi bien dans les pays développés qu?ailleurs mais qui sont, en revanche, dévoilés par des medias conscients et, surtout, qu?elles se sentiraient responsables devant leurs opinions publiques respectives et, à partir de là, ne lésinent aucunement selon les voies et moyens, en place, et de leurs impacts moraux souhaités, à recenser les frasques des systèmes incompétents en matière de bonne gouvernance ; et dans le même sens analysent , tant bien que mal, celles du phénomène du terrorisme abject - le mal du siècle - sous toutes ses formes et autres comportements malsains nuisibles pour leur société.Le tout rapporté à la gouverne des citoyens du monde, dans toutes les langues et par tous les réseaux des nouvelles technologies d?information et de communications interconnectées d?un continent à l?autre. La liberté d?expression est à l?image de son temps. Mondialisée. C?est ainsi !A ce titre, l?illustre diplomate algérien M. Lakhdar Brahimi, homonyme à l?auteur de cet article, a reçu tout récemment le prix de la liberté de parole et d?expression offert par l?Institut Franklin et Eleanor Roosevelt, pour ses médiations pertinentes, dans le cadre de l?ONU, dans bon nombre de conflits régionaux graves dont le difficile traité de réconciliation des libanais, de Taief, qui à servi de base également à la solution de la dernière crise de gouvernance dudit pays. Ce mérite pourrait bien constituer un autre jalon sur son parcours riche en actes liés à la paix dans le monde qui, normalement, devrait être couronné par celui du Nobel en la matière. Ce serait un honneur et une superbe hauteur diplomatique pour l?Algérie.Lors de la remise du prix à la Haye, il avait déclaré que : « La liberté d?expression est importante, mais qu?elle ne devrait pas être porteuse de haine ». (El Watan du 26/05/2008). En d?autres termes - et sans extrapolation de la dite déclaration car c?est notre point de vue -, ni mielleuse - sournoise et courtisane ; ni fielleuse - débridée et insultante -, tout juste elle même, ni au dessus ni en dessous de la nature des faits et? de leurs auteurs.Ce qui serait bénéfique pour nous autres pays dits en voie de transition démocratique, bien que celle-ci dure depuis des décennies en cette approche. Figée ! En vérité, une terminologie bien étrange et, qui semble bien, qu?elle à fait son temps comme tant d?autres concepts ambigus.Malheureusement, certains dirigeants de ces pays là manifestent encore leurs caprices, en la matière, sans faire attention à la perspicacité des observateurs encore moins se rappeler de leur fiel jeté, auparavant et à ce jour selon les circonstances, a l?adresse aussi bien de leur presse nationale et d?ailleurs, qu?aux petites gens éberluées par tant d?arrogances et de vilenies sur leur manière de raisonner, de s?exprimer et même sur leur comportement ménager, certes, parfois répréhensibles ; du mépris sur leurs difficultés à s?adapter aux changements sociétaux, souvent imposés et anarchiquement enclenchés par des « élites » malintentionnées car leur seul objectif : c?est celui de plaire, afin de s?incorporer dans le système régnant au déni même de leur raison d?être et de celle de leurs?électeurs.Si comme ces malappris et autres déçus de la vie - déboires dus souvent à leurs propres frasques -, ont un compte à régler avec leurs peuples malmenés, meurtris aux tréfonds de leur être par ceux là même qui avaient, et ont toujours, une responsabilité d?une manière ou d?une autre sur la disparition de tant de civilités élaborées, durant de longues périodes par leurs élites sincères successives mais que, malheureusement, celles actuelles n?ont pas pu générer d?autres du genre à l?air du temps. Un jour? peut-être !En Algérie, ces nobles comportements, de plus en plus évanescents, sont aujourd?hui considérés comme niais, dépassés, par les arrivistes - chbarguis - profondément complexés et tourmentés par leur bas niveau en termes d?incompétences, paroles effrontées et actes destructeurs, devant tant d?affabilités et de noblesses d?âmes des gens honnêtes - des denrées rares aux temps actuels - dont ils n?hésitent pas d?en abuser sans vergogne de leur confiance et sagesse, à tort et à travers, afin de combler l?immense vide, envieux et haineux, qui les hantent ; et qu?ils n?ont pas su le faire par le savoir-vivre combiné à la droiture, la retenue et la sobriété, la chasteté et l?intelligence.Beaucoup de ces énergumènes soi disant « audacieux » - en réalité le chbarguisme clanique dans toutes ses « splendeurs » - encouragent leur progéniture à suivre le même chemin, aux dépens de celui des lumières - la bonne éducation liée au savoir -, arguant que la malice, la goujaterie, le dépassement du convenu et la corruption sont la clé de l?avenir, d?où leurs présomptives « réussites ». D?où, aussi, les drames sociaux que sitôt leurs enfants devenus adultes vont vivre dans la désunion, et s?entretuer pour des héritages et modes de vies empoisonneurs et empoisonnés laissés par leurs parents ayant ainsi cultivés la haine et l?avidité du gain, quelque soit le prix à payer, au sein de leur milieu familial et environnemental.Cela reste, également, valable pour un régime politique laissant après lui ce genre de legs truffé de désaccords et de fiel cumulé. Après moi le déluge, telle est la devise de ces nouveaux Néron ! Un terrible choix de projet de société, dont la presse rapporte quotidiennement ses infâmes méfaits à tous ses échelons et ne mènerait, malgré ses vagues éclaircies ne profitant qu?a une petite frange de la population, qu?a plus d?impasses, de désespoirs et de non-sens.A l?exemple de l?agriculture dont la presse et des représentants phares de l?opinion publique, rapportent les dégâts matériels et immatériels commis par une stratégie ayant privilégié l?investissement ciblé sur des productions subsidiaires et d?accommodements éphémères, au lieu de celles primordiales en termes de produits nobles de base, certes difficiles à générer car, justement, ils sont nobles. C?est ainsi !Et qui à, de surcroît, multiplier des impacts désastreux sur l?état d?esprit des paysans honnêtes éclipsés par des arrivistes qui ont engloutis sinon défigurés, sans effets notables, du temps et de l?argent, terroirs et « réalisations »...Cet état de fait est désormais reconnu par les propres concepteurs et exécutants, anciens et actuels, dudit programme du soutien agricole et rural, aux raisons socio-économiques justifiées , certes, mais qui à malheureusement, non seulement, façonné une typologie caractérielle attentiste, corrompue et corruptrice, donc pavlovienne à jamais car impénitente par la force des intérêts, mais bien plus : il risque de compromettre, A Dieu ne plaise, le devenir alimentaire du pays à cause des avidités féroces de gens d?ici et d?ailleurs, sans foi ni loi.Un danger aux conséquences inimaginables, plus que l?on avait connu à ce jour dont un exode rural à la carte qui se dessine de plus en plus, stimulé par de nouveaux mécanismes prônant une rénovation rurale visant beaucoup plus la villagisation à substrat ruralo-citadin opportuniste, que celle liée aux activités agricoles qui sont devenus difficiles à pratiquer, certes, du simple fait, justement, qu?elles sont censés produirent et transformer sur place des?matières nobles - décidemment - et non vendant, entre autres gadgets, des chewing-gums, lunettes de vues, tapis en plastique ou encore de la pomme de terre importée dans des « magasins » soi-disant? ruraux.Cependant, on doit reconnaître que ces gens là - les chbargui et autres bagarra - n?auraient pas pu « fleurirent » aussi facilement dans un système sociétal cultivant le mérite et bannissant tout esprit de clientèle - zerdiste - de quelque nature que ce soit car c?est là, justement, ou se trouve le piége des soi-disant équilibres des centres de gouvernances, liés à la « « partisanerie », d?autant plus qu?ils sont tous issus d?une crise sociétale vécue dans la douleur par le passé, aujourd?hui en profonde mutation vers d?autres réalités se dessinant subrepticement, au jour le jour, et sur lesquelles les générations émergentes cultivent des espoirs, mais aussi des appréhensions. Entre-temps, les déséquilibres sociétaux restent tenaces, évoluent mais que, toutefois, il serait malhonnête et disconvenant de dire que rien n?a été fait pour atténuer leur distanciation. Quoique ? !Ceci étant dit, l?actualité de la fin de semaine écoulée fut riche en événements et enseignements provoqués par le? football. Une actualité qu?on ne peut que rappeler, car elle fut autrement vécue dans l?allégresse généralisée que celle liée aux éruptions coléreuses de jeunes gens, parsemées çà et là, et, que des « représentations » nationales pourtant issues d?une grande et prometteuse rupture sociétale, on tient à le rappeler, sont incapables de maîtriser encore moins qu?elle les prévoient, affrontent et les dénouent. Donc, le 2/3 d?absentéisme au dernier vote les élisant à toutes ses justifications dans ce sens !En revanche, l?éclaircie de la semaine est venue d?ailleurs. En sportivité ! Jeudi passé, au stade de Blida, les grands cheques en dollars ont été affichés en gros plan dans la tribune officielle. Les médaillons bien pendus aux cous des 22 joueurs, ainsi que sur ceux des remplaçants et dirigeants, faisaient mauvaise « mine » à coté de ces libellés de plusieurs zéros à droite. Et dont la majorité des spectateurs ne s?y intéressaient, ni du nombre de médailles, ni des dollars encore moins de leurs distributeurs. C?est ainsi !Par contre, le tour du stade par les détenteurs de la coupe fut un moment d?extase formidable. Au même moment, tous les jeunes d?Algérie sont sortis dans la rue avec dans les mains, à la place de la coupe, de grandes torches en flammes jaillissantes et des emblèmes nationaux virevoltants, majestueusement, semblant ranimés, rajeunis, complices de la victoire et, surtout, égayés et sprintant eux aussi à coté des jeunes. Une Algérie en fresque mouvante. Partout !A Sétif, la fête durera jusqu?à l?aube, dans les milieux dits populaires, m?avait confirmé un parent. Ain el fouara, et comme son nom l?indique, elle était débordante, exubérante de jeunes en danses effrénées et cris perçants jusqu?à l?enrouement. A l?image de cet enfant, semblant âgé de moins de six ans, avec un serre-tête aux couleurs nationales et de l?Entente bien évidemment, dandinant merveilleusement les yeux fermés, envoûté, en face des cameras de la télévision ; il était dans un autre monde. Celui des anges. Vraiment, c?est du beau à voir. Très !Il n?en demeure pas moins qu?au milieu de cette semaine, des événements attristants sont venus troubler cet état d?euphorie. En fait, le revers de la médaille en quelque sorte. En réalité, ces mésaventures sont le produit de l?inconstance et le manque de prévoyance des groupes footballistiques à tous les niveaux. Les relégations d?un tel échelon à un autre sont de la nature des choses, aussi bien en football que dans d?autres domaines. Par contre, ce qui ne l?est pas : c?est le manque de pédagogie liée à la responsabilisation des dirigeants de ces clubs, en termes de présentations de bilans sans complaisance et de démissionner, par prévention, afin de contenir les colères des fans ne visant que la victoire de leur équipe ou au moins de se sentir appartenir à la cour des grands. Pourtant, beaucoup de ces derniers ont dégringolé par le passé, Annaba, Sétif, Alger, Saida etc., avec bien évidemment les itératives colères des uns et les incompréhensions des autres. Cependant, il est toujours utile de le redire et de le réaffirmer que la pratique du football - malgré les sensations viriles et les ardeurs qu?il dégage pour la jeunesse toute avide de vouloir se défouler - est truffée de comportements et d?actes infects en ritournelle assommante, que les médias rapportent au quotidien, dont fondamentalement l?odeur fortement pestilente des magouilles se propageant partout dans le monde, certes, avec cependant nos spécificités.Dans ce sens, un ancien haut responsable du secteur de la jeunesse et des sports avait dit un jour, publiquement, que cette profession - le football - à ses « propres » magouilles comme à l?image de ce qui se passe dans les autres secteurs de la vie nationale. Une bévue ? Oui bien sur, mais la vérité sort souvent des gosiers des gens arrivistes atteignant un tel niveau d?étourderie, d?insolence et surtout d?impunité, qu?ils confondent et magnifient allégrement corrompus et corrupteurs, généralisent et banalisent la gabegie et l?incurie. Et même qu?ils ont comparé - dissocier pour ainsi dire -, sans gêne, deux maux de la même matrice et dangerosité aux multiples impacts : comme entre la peste et le choléra, l?incompétence et?la mauvaise gestion, etc. Une gymnastique typiquement nationale. Jusqu?à quand ces histoires absurdes ? Jusqu?à une autre?période? peut-être !Après la mémorable victoire de L?ESS, ceux qui avaient critiqué cette jeunesse pour son harraguisme, immaturité et son indolence, lui ont trouvé soudainement des qualités et des mérites aussi bien pour la réussite de cet exploit que de sa joie exprimée par des symboles de haute portée patriotique que des jeunes, gamins, de condition modeste, mal habillés, piètrement logés et nourris, portaient au dessus de leur tête. Bien haut ! Il est vrai, en effet, que les humbles ont toujours aimés porter au sublime leur pays, non pas pour leurs intérêts, seulement, mais sincèrement et pour ce qu?il est. Avec tous ses mielleux et fielleux moments. Peu importe ! Car? Jeudi passé, le monde arabe fut l?hôte de l?Algérie,Cette dernière a été invitée par Sétif.Le lendemain, vendredi, par la championne de Kabylie.One, Tow, Three?Prions tous pour : Que Le Seigneur Protège L?Algérie.


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