Algérie

Du lait conditionné dans des bouteilles


"Le litre de lait en bouteille sera commercialisé au même prix que celui en sachet", dira Hamou Bourouag, responsable financier du complexe.Le complexe agroalimentaire de Chelghoum Laïd compte révolutionner les techniques de conditionnement du lait liquide par l'introduction des bouteilles en lieu et place des sachets en plastique en usage actuellement. Selon Hamou Bourouag, responsable financier, le complexe compte introduire la technologie allemande dans la chaîne de production pour "la mise en bouteille du lait et la fabrication des flacons destinés au conditionnement du produit de l'entreprise". La nouvelle technique présente, selon notre interlocuteur, de nombreux avantages sanitaires et d'autres relatifs à la durée de vie du lait conditionné en bouteille. "Le lait est mieux protégé, car les flacons sont stérilisés à l'ozone au lieu de l'oxygène utilisé dans le traitement des sachets. En plus, le lait mis en bouteille a une durée de vie de 21 jours, au lieu de 7 jours pour le lait en sachet." À en croire notre interlocuteur, l'emploi de la bouteille n'aura aucune incidence sur les prix du produit : "Le litre de lait en bouteille sera commercialisé au même prix que celui en sachet." L'entreprise, qui vise à moyen terme à exporter son produit vers les marchés étrangers, a investi près de 48 milliards de centimes dans le segment de l'équipement, alors que l'investissement global jusqu'à présent avoisine les 80 milliards : "Nous ciblons le marché national et international, ainsi que la certification ISO 22 000, la qualité de nos produit n'aura rien à envier à celle de l'UE." Composé de plusieurs chaînes de production (beurrerie, crémerie, fromagerie et laiterie), le complexe créera à terme environ 170 emplois directs et entre 300 et 500 emplois indirects, selon les prévisions. Le gérant de l'unité compte, en outre, créer ses centres de collecte de lait de vache pour les besoins du complexe en matière première.
Dans ce sens, il dira : "Nous produirons 15 000 l/h, dont 10 000 pour le yaourt et les fromages et 5000 pour le segment de la sucette glace." Pour peaufiner son investissement, l'entreprise compte, par ailleurs, sur un accompagnement financier de la banque. "Le projet est réalisé sur fonds propres. Nous avons toutefois besoin d'un prêt de 356 000 euros pour l'achat des machines", assure M. Bourouag.
Kamel B.
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